Le projet de "ceinture verte", initié dans le cadre de l'aménagement du site d'implantation de la ville nouvelle de Boughezoul, au sud de Médéa, a atteint un taux de réalisation physique qui avoisine les 80% des actions globales prévues à cet effet, a-t-on appris lundi auprès du directeur local des services agricoles (DSA). La "ceinture verte", qui est située aux alentours du périmètre réservé au projet de nouvelle ville, s'inscrit dans une optique environnementale destinée à "freiner" le processus de désertification enclenché, depuis plusieurs décades au niveau de cette région steppique, et de créer des zones tampons vertes capables de favoriser la régénération de la flore locale, a indiqué le DSA, Mustapha Bennaoui. Diverses actions ont été entamées, dans cette perspective, avec en prime l'aménagement d'une "bande verte", s'étendant, dans un premier temps, sur près de 3.000 hectares, pour être porter, à l'avenir à plus de 10.000 hectares, confié respectivement à la direction des services agricoles, la conservation des forêts et l'établissement de gestion de la ville nouvelle de Boughezoul, a-t-il expliqué. Après trois ans du lancement de cette première action, 2.000 hectares de plants d'oliviers ont été mis en terre à la périphérie nord et est du site de la nouvelle ville, alors qu'une autre opération, pilotée par la conservation des forêts et l'établissement de gestion de la ville nouvelle, prévoit, la plantation, d'ici la fin de l'année, de 1.000 hectares d'oliviers, selon Bennaoui. En dépit des contraintes rencontrées, lors de la phase d'exécution de cette action, dues essentiellement à la nature du sol, dont le degré de salinité est très élevé, ainsi que la rareté des ressources hydriques, nécessaire à l'entretien des arbres, les prévisions de plantations arrêtées par la DSA ont été atteintes et avec des taux de réussite jugés "assez satisfaisants", selon ce responsable. En vue d'assurer la "pérennité" de cette bande verte, d'autres actions ont été engagées, en parallèle, consistant, d'après le même responsable, en la réalisation de travaux de conservation du sol et la mobilisation de nouvelles ressources hydriques. Il est fait état, dans ce contexte, de la réalisation de 10 ceds, des plans d'eau artificiels, d'une capacité oscillant entre 100 mille et 200 mille M3, soit une réserve hydraulique potentielle d'environ 1.000.000 de M3. D'autres plans d'eau sont également prévus, à court terme, au niveau de cette région pour renforcer ses capacités de mobilisations des eaux superficielles, a-t-on ajouté.