Inscrit pour le 1er semestre 2005, le programme multisectoriel reflète un espoir immense pour les populations rurales longtemps reléguées. Ainsi, par une certaine coordination, les secteurs vitaux, notamment ceux ayant trait à l'agriculture et principalement à l'agropastoralisme, semblent avoir uni leur plan d'action pour donner, en commun et par une véritable synergie, un nouveau souffle au développement du monde rural afin de combler le profond fossé creusé entre le rural et l'urbain par les disparités et les inégalités sociales. La direction des services agricoles prévoit, dans le cadre de la concession agricole, la création de 9 périmètres, dont 5 en irrigué, d'une superficie de 850 hectares au profit de 170 bénéficiaires et 4 périmètres pastoraux d'une superficie totale de 60 000 ha. Ces derniers, après leur viabilisation, seront cédés aux APC et feront l'objet de location au profit des éleveurs. D'autres actions sont inscrites, tels que les 324 forages, les 269 fonçages de puits, la réalisation de 233 bassins d'accumulation d'eau, de 661 unités d'équipements de pompage et d'aspersion pour 2 662 ha ainsi qu'un réseau d'irrigation pour 3 370 ha. Les plantations ne sont pas en reste. La DSA, avec le soutien du FNRDA, compte réaliser 488 ha d'oliviers, 453 ha de palmiers, 28 ha de vigne et différentes cultures fourragères. D'autre part, le secteur de l'agriculture, qui a bénéficié d'un centre d'insémination artificielle à Aïn Sefra, compte achever sa construction au cours du 1er semestre 2005. Par ce plan d'action chargé de plusieurs projets de proximité élaborés en étroite concertation avec les acteurs sociaux, la DSA vise, pour les populations pastorales, une amélioration du cadre de vie par une augmentation des revenus et par une sécurité alimentaire. Elle vise, par ailleurs, leur fixation par une parfaite stabilité économique et sociale qui demeure l'une des préoccupations du moment. Néanmoins, pour mener à bien ces actions, certaines contraintes sont de taille, notamment la disponibilité des ressources hydriques et leur débit mobilisable sur les sites projetés à la mise en valeur. En effet, sur cet élément vital, aucune information hydrogéologique fiable n'existe au niveau de la direction de l'hydraulique. Un plan d'action dressé Dans son domaine et par ses attributions, le Haut commissariat au développement de la steppe (HCDS) a dressé un plan d'action assez significatif pour une développement local durable à travers l'ensemble de la wilaya, particulièrement dans les zones reculées, voire même enclavées. Ses projets s'articulent essentiellement sur les plantations pastorales, la construction en zones steppiques de plus d'une dizaine de digues de stockage des eaux pluviales, de mares artificielles, d'aménagement de pistes et d'électrification rurale par énergie solaire. Pour sa part, la Conservation des forêts s'est attelée à la lutte contre la désertification par la fixation des dunes par une projet de plantation de 170 ha de bande forestière et de 600 m3 de corrections torrentielles, ainsi qu'au classement des zones humides, à l'achèvement d'un jardin botanique et à une redynamisation de l'activité cynégétique par la création de nouvelles associations de chasseurs, conformément à la nouvelle loi. En ce qui concerne l'habitat rural, la direction du logement et des équipements publics a prévu, au cours de ce semestre, hormis les 247 logements neufs à distribuer et les 239 habitations à aménager, le lancement d'un programme de 1 000 aides.