Le Comité exécutif de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a exprimé, mardi à Djeddah (Arabie Saoudite), sa "satisfaction" de la tenue de la session de l'Assemblée générale de l'ONU convoquée à l'initiative de l'Algérie, indique mercredi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Dans le communiqué final adopté à l'issue de sa seconde réunion extraordinaire sur Ghaza, le comité exécutif de l'OCI a appelé de nouveau à la "fin de l'agression israélienne et du blocus de Ghaza, et réitéré les positions de solidarité et de soutien de l'OCI à l'égard du peuple palestinien", précise la même source. Le comité a appelé, également, les Etats membres à "renforcer" leur assistance humanitaire en faveur du peuple palestinien à Ghaza et à "redoubler d'efforts" pour assurer la mobilisation de la communauté internationale, particulièrement le Conseil de sécurité pour "mettre fin à l'impunité des crimes israéliens et œuvrer à la relance du processus de paix au Moyen-orient". Dans son intervention lors du débat général, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereksi, qui dirigeait la délégation algérienne, a souligné l'importance de la dernière session urgente de l'Assemblée général de l'ONU consacrée à la situation en Palestine. Il a mis en exergue la condamnation et la dénonciation "unanimes" de l'agression israélienne par la communauté internationale, y compris par les hauts responsables de l'ONU, dont son secrétaire général, Ban Ki-moon, et son appel pour un règlement "juste et durable" du conflit israélo-palestinien. M. Bereksi a appelé à la consolidation de "cet acquis" en vue des prochaines démarches, notamment au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU. Le Comité exécutif de l'OCI a tenu mardi à Djeddah une réunion extraordinaire élargie consacrée aux développements à Ghaza, sous la présidence du ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, en présence du chef du gouvernement palestinien, Ramy Hamdallah. Une quarantaine de délégations représentant des Etats membres ont pris part à cette réunion du comité, dont une dizaine conduites par leurs ministres des Affaires étrangères. "Cette deuxième réunion du comité intervient dans un contexte marqué par la poursuite du conflit et la précarité de la situation dans la bande de Ghaza où une nouvelle trêve de 72 heures venait d'entrer en vigueur ainsi que par l'impasse des négociations en vue d'un accord permanent de cessez-le-feu".