Plusieurs intervenants à une rencontre organisée lundi à l'école supérieure des sciences politiques ont souligné que l'expérience du Conseil constitutionnel en Algérie était "jeune" mais audacieuse. Les participants à cette rencontre organisée à l'occasion du 25e anniversaire de la création du Conseil constitutionnel (1989), ont estimé qu'en dépit de sa courte expérience, cette institution a était audacieuse dans la prise d'importantes décisions. Dans son intervention sur "le rôle du Conseil dans la préservation des droits et des libertés", Karim Khalfane qui a présenté un exposé sur la composante et le fonctionnement de cette institution, a souligné que le respect des droits et libertés constitue "le critère par lequel on mesure le développement des peuples". Il a indiqué que le Conseil constitutionnel fait partie du système constitutionnel qui a pour mission le contrôle des lois au sein des institutions de l'Etat qui assument leur rôle dans la protection des droits et des libertés. Rappelant que les décisions du Conseil constitutionnel sont sans appel, le même intervenant a indiqué que les dispositions relatives aux droits et libertés individuelles et collectives mettent tous sur le même pied d'égalité. De son côté, Mohamed Bousoltane, directeur du centre des études et des recherches constitutionnelles, a indiqué que le Conseil constitutionnel "a assumé son rôle pleinement conformément à la Constitution". Il a expliqué à cette occasion le rôle de ce centre notamment en matière en matière de recherches et de consultations en faveur du conseil constitutionnel.