Une grève surprise paralyse depuis la matinée de mercredi le trafic ferroviaire au niveau des gares d'Alger, obligeant les voyageurs et les usagers à prendre d'autres moyens de transports, a-t-on constaté. Au niveau du quartier du Hamma, entre les gares des Ateliers et Hussein Dey, un train électrique était immobilisé aux environs de 8 heures 10 minutes, et des voyageurs en descendaient, selon un journaliste de l'APS. Le directeur général de la société nationale de transports ferroviaires, Yacine Bendjaballah, a confirmé ce débrayage, déclenché par des travailleurs de l'entreprise qui revendiquent un changement ''immédiat'' de la signalisation''. ''Cette grève (qui nous a surpris) a été déclenchée par des travailleurs de l'entreprise qui ont posé comme condition à la reprise du travail un changement immédiat de la signalisation'', a-t-il ajouté. A la gare de l'Agha, les agents des guichets de vente de billets remboursaient les voyageurs, alors que des syndicalistes ont refusé de s'adresser à la presse. Jusqu'à 9 heures, les trains des banlieus est et ouest circulaient jusqu'à la gare d'El Harrach. Au début du mois, un train de banlieue (Alger-Thénia) avait déraillé au niveau de la gare de Hussein-Dey au moment de son aiguillage, faisant un mort et plus de 60 blessés. Un rapport préliminaire d'une commission d'enquête mise sur pied par le ministère pointe du doigt la vitesse du train (130 km/h au lieu de 30km/h) au moment de son aiguillage sur une aire de stationnement temporaire, rappelle-t-on.