La Ligue arabe a appelé mercredi au Caire au développement de l'action médiatique arabe face au terrorisme, et à la mise en place d'une stratégie de lutte contre la pensée extrémiste. Dans une intervention lors d'une conférence sur le rôle des médias arabes dans la lutte antiterroriste qui s'est tenue à Riyad, le secrétaire général adjoint à la Ligue arabe chargée de l'information et de la communication Haïfa Abou Ghazala a souligné que "le terrorisme n'appartient à aucune religion, ethnie ou région donnée, c'est un phénomène international qui requiert la conjugaison de tous les efforts pour pouvoir l'éradiquer", a-elle précisé. "Les sociétés arabes et musulmanes rejettent le terrorisme et luttent contre ce fléau étrange à l'Islam et aux traditions de nos sociétés", a souligné la responsables qui a plaidé pour la "mise en place d'une nouvelle stratégie de lutte contre l'extrémisme". Cette conférence vise à mettre en exergue le rôle des médias dans la lutte contre le terrorisme et l'échange d'expériences dans ce domaine, a-t-elle indiqué. La conférence s'inscrit en droite ligne avec les efforts visant à sensibiliser les ministres arabes de l'Information à la gravité du terrorisme et la relance de la stratégie médiatique arabe de lutte contre le terrorisme, approuvée en mai dernier par le conseil ministériel. Elle a affirmé l'attachement du secrétariat général de la Ligue arabe au développement de l'action médiatique arabe commune face à ce phénomène. La problématique des médias arabes dans la lutte contre le terrorisme, l'utilisation des nouvelles technologies d'information et de la communication par les groupes terroristes et extrémistes et dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la diffusion de la culture de tolérance et de modération sont autant de thèmes inscrits à l'ordre du jour de cette conférence. La responsabilité sociale et sécuritaire des médias dans la lutte antiterroriste et les expériences étrangères y afférentes étaient également au centre de la rencontre qui a vu la participation de représentants de ministères de l'Information et de l'Intérieur, d'organes de sécurité et de producteurs arabes. Des organisations régionales et internationales concernées par la lutte contre ce phénomène ont également participé à l'évènement.