L'Association algérienne de l'industrie du gaz (AIG) a organisé, mercredi à Alger, une journée d'étude sur la protection de l'environnement dans le développement du gaz de schiste au profit de la communauté universitaire, des experts du secteur de l'énergie et des différentes parties prenantes dans le domaine de cette source d'énergie. L'AIG a inscrit cette action dans le cadre de sa contribution pour asseoir un débat scientifique concernant les aspects environnementaux du gaz de schiste. Intervenant à l'ouverture de cette journée d'étude, Rachid Bessaoud, membre du conseil de l'AIG et chercheur et expert en environnement, a souligné que l'AIG, en sa qualité d'association citoyenne, "ne peut ignorer le débat actuel sur le gaz de schiste qui suscite un engouement grandissant dans le pays, tout comme elle ne saurait éluder les controverses relatives aux impacts liés aux questions environnementales". A cet effet, l'association a convié des spécialistes canadiens du bureau d'études international Golder Associés, spécialisé dans les sciences de la Terre, de l'environnement et de l'énergie. Les conférences présentées lors de cette journée ont pour but de permettre aux participants d'avoir une vue d'ensemble sur les enjeux opérationnels et techniques entourant la préservation de l'environnement dans le cadre du développement des gaz de schiste. Les experts de Golder Associés, relevant de ses bureaux du Canada, de l'Afrique du Sud, des Etats-Unis et de la Pologne, ont présenté les meilleures pratiques dans le domaine de l'exploitation du gaz de schiste à travers le monde. Il s'agit des cas réels de leçons apprises et de solutions concrètes mises en œuvre pour réduire les impacts environnementaux des différentes opérations liées au développement des gaz de schiste, et à leur exploitation. Le programme de cette rencontre s'articule autour des questions liées, entre autres, aux opportunités de développement du gaz de schiste, aux impacts environnementaux, à la protection des ressources en eau, au contrôle de la fracturation, aux techniques alternatives à la fracturation hydraulique (fracturation sèche) et aux expériences analogues au contexte algérien (zones arides).