Moins de quarante-huit heures après l'expulsion de la veuve de l'ex-policier et de ses cinq enfants de leur ancienne habitation, le wali de Constantine M. Abdelkhalek Sayouda a ordonné aux autorités locales de prendre en charge immédiatement cette famille et de la mettre à l'abri. Les instructions du premier chef de l'Exécutif ont été rapidement exécutées à la grande joie de la famille, des représentants de la société civile et des habitants du Vieux Rocher. En effet, l'affaire remonte à la semaine dernière lorsque la force publique qui a été réquisitionnée par le Parquet, s'est rendue au domicile de l'ex-policier située à la cité « Daksi », à Constantine, et ont procédé en compagnie d'un huissier de justice à l'expulsion de toute la famille composée de six (6) personnes, à savoir, la maman et de ses cinq enfants. Après l'expulsion de la famille, l'appartement a été vidé et les meubles, les matelas et les effets personnels de la veuve de l'ex-policier ont été jetés à la rue. Cet état de fait a provoqué la colère des voisins et des représentants des membres de la société civile qui se sont solidarisées avec la famille en question. Certains voisins et les instituteurs d'une école de «Daksi» ont rapidement réagi, prenant en charge provisoirement les enfants et la veuve de l'ex-policier au niveau de leurs habitations. S'exprimant devant la presse, les représentants de la société civile et les voisins ont laissé éclater leur colère. « Il est inadmissible que la famille d'un ex-fonctionnaire de police qui a sacrifié sa jeunesse et sa vie pour le pays soit « jetée » à la rue. Pourtant, M. Abdelmadjid Tebboune, président de la République a rappelé à plusieurs reprises, l'interdiction des expulsions locatives en période hivernale ». Telles étaient la réaction des représentants des membres de la société civile (Voir l'édition du mercredi 19 février 2025). La médiatisation de cette affaire sur les réseaux sociaux et par la presse a alerté le wali de Constantine qui a réagi dans l'immédiat en ordonnant aux responsables concernés de prendre en charge en toute urgence la veuve de l'ex-policier et de ces cinq enfants et de ne pas les laisser dans la rue. Les instructions ont été suivi et appliquées à la lettre, la famille de l'ex-policier a été prise en charge en extrême urgence. La bonne nouvelle a été favorablement accueillie par la famille, les voisins, les représentants de la société civile et par les habitants de Constantine. Ces derniers n'ont pas manqué de remercier vivement les autorités locales et à leur tête le wali de Constantine. Le wali de Constantine, qui est à remercier au passage vient de faire l'exception. Il est le premier chef de l'Exécutif sur l'ensemble du territoire national d'avoir résolu aussi rapidement et sur le champ, un problème épineux qui a été longuement commenté par les internautes sur ls réseaux sociaux. «Nous nous réjouissons de cet état de fait et nous espérons que cet exemple sera suivi par les responsables des autres wilayas. Nous avons donné ici, une déclaration d'un responsable de la société civile. Si la situation de la famille de l'ex-policier a été résolue en 48h, celle de l'ex-gendarme traine depuis deux ans». La nouvelle faisant état de la prise en charge de l'affaire de l'ex-policier, a fait des heureux, non seulement à Constantine, mais a dépassé les frontières de la capitale numidienne de Massinissa. Ce sont les représentants de la société civile de la wilaya de Batna qui, par notre biais, ont tenu à adresser leurs félicitations à la famille du gendarme et ont également remercié le wali de Constantine. Ces derniers qui avaient pris attache avec notre rédaction n'ont pas manqué d'afficher leur satisfaction et leur bonheur d'apprendre la bonne nouvelle faisant état du dénouement du problème de l'ex-fonctionnaire de police à Constantine. Nos interlocuteurs ont tenu à rappeler que la wilaya de Batna a connu un cas similaire à celui de Constantine et qui n'a pas encore été résolu. L'affaire concerne la famille d'un ex-gendarme qui a été expulsé également du logement qu'elle a occupé au cours de la semaine qui a précédé l'ex-membre des forces de l'ordre. Grâce à l'intervention du commandant du groupement de la gendarmerie de Batna, la veuve de l'ex-gendarme et de ses quatre filles ont été logé provisoirement chez un bailleur privé. Sur instruction du chef du Cabinet de Batna, les membres de la commission d'enquête de logement se sont rendus à l'adresse où résidait l'épouse de l'ex-gendarme et ses quatre filles. Toujours et selon les membres de la société civile de Batna, rien n'a été fait depuis presque deux années. « Le délai qui a été fixé par le bailleur privé est expiré et la famille en question risque de se retrouver une nouvelle fois dans la rue », ont-ils fait savoir. « Notre vœu le plus cher, celui de la famille du gendarme et de toute la population est que le wali de Batna fasse de même que son collègue de Constantine afin de résoudre définitivement le cas de la veuve de l'ex-gendarme et de ses quatre filles. Nous gardons toujours espoir afin que notre vœu se réalise pour éviter à cette famille de se retrouver dans la rue », a déclaré un représentant de la société civile.