Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) a rendu public un ouvrage retraçant les performances du centre en matière de recherche et d'innovation durant l'exercice 2014, dans lequel il est fait état d'un bilan "assez satisfaisant" et d'une activité scientifique "très riche". Le directeur du CDER, M. Noureddine Yassaa, a indiqué, dans la préface, que "ce document, présentant le bilan de performance de notre centre de recherche en termes d'innovation et de développement technologique de l'année 2014, se veut être un rapport détaillé de l'évolution de la production scientifique en se référant aux indicateurs de qualité universellement reconnus". Le premier responsable du centre souligne, dans ce sens, le renforcement du personnel de recherche, indiquant qu'avec un recrutement "massif" de chercheurs et de personnel de soutien à la recherche en 2014, le CDER compte aujourd'hui 840 fonctionnaires, dont 404 chercheurs permanents. "Ce recrutement place le CDER parmi les plus grands centre de recherche en Algérie, en Afrique du Nord et dans les pays Arabes", se félicite le directeur du Centre. Détaillant l'apport du CDER dans la recherche, Yassaa note que les contributions scientifiques du Centre en 2014 "ont atteint 676 entre publications internationales, communications internationales et brevets déposés et dont 109 publications internationales indexées dans les bases de données mondialement reconnues", ajoutant que de nombreux proto-types ont été réalisés et des dispositifs électroniques et électrotechniques ont été développés. Le nombre de contributions totales du CDER est passé de 177 en septembre 2013 à 477 en décembre 2014, ce qui représente une progression de 269%, a-t-il noté. En matière de formation et de perfectionnement des connaissances dans le domaine des énergies renouvelable, le CDER annonce avoir offert durant l'année 2014, 47 stages de courte durée et 10 autres stages de longue durée dans des grands instituts de recherche de renommée mondiale. S'agissant de la visibilité du CDER à l'échelle internationale, son directeur estime que celle-ci s'est "améliorée", dans la mesure où, soutient-il, "le site Web du CDER s'est maintenu au top 1000 mondial des centres de recherche selon les éditions de janvier à juin 2014 du classement webometrics". Au niveau régional, le CDER s'est maintenu sur le podium du classement des sites web des centres de recherche arabe (2ème en janvier puis 3ème en juin 2014). M. Yassaa a exprimé, par ailleurs, sa satisfaction quant aux activités et animations scientifiques qui ont marqué la vie du centre durant l'année 2014. "L'année 2014 était très riche en activités et animations scientifiques que ce soit l'organisation de conférences et séminaires thématiques ou la participation aux salons d'exposition et aux manifestations scientifiques", a-t-il relevé. "Les chercheurs du CDER continuent à mener une recherche d'excellence en vue de développer et de maîtriser les technologies permettant d'exploiter les ressources considérables et inépuisables des énergies renouvelables que recèle notre pays", note le même responsable. "Ces efforts de recherche vont sûrement assurer la réussite de la transition énergétique depuis l'extraction du pétrole dans le sous-sol vers la conversion du solaire sur le sol", conclut-il. Le CDER est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) chargé d'élaborer et de mettre en oeuvre les programmes de recherche et de développement, scientifiques et technologiques, des systèmes énergétiques exploitant l'énergie solaire, éolienne, géothermique, la bioénergie et l'hydrogène-énergie.