Le tribunal criminel près la Cour de Blida poursuit mercredi l'audition des accusés dans l'affaire Khalifa Bank en appelant à la barre l'ancien directeur de Khalifa Rent a Car, Amghar Mohand Arezki. L'accusé est poursuivi pour "formation de groupe de malfaiteurs, escroquerie et abus de confiance". Le prévenu est notamment accusé d'avoir bénéficié d'un crédit de la compagnie Khalifa Rent a Car, située au moment des faits à Chéraga, en vue de l'achat de deux appartements, le premier est situé dans la commune de Sidi M'hamed à proximité de la Rue Khelifa Boukhalfa et le second à Bir Mourad Raïs. Le premier crédit s'élevait à 450 millions de DA que l'accusé devait rembourser par tranches sur 96 mois à travers un prélèvement sur salaire, tandis que le deuxième crédit estimé à 15 millions de DA, a été prélevé du compte de Khalifa Rent a Car après approbation "orale" de Abdelmoumène Khelifa, selon les déclarations de l'accusé. Amghar Mohand Arezki a déclaré à ce propos avoir remboursé 11 millions de DA de la valeur du premier crédit et qu'il était prêt à rembourser le reste du montant. Le procès de l'affaire Khalifa Bank s'est ouvert la semaine dernière huit années après le premier procès en 2007 au niveau du même tribunal. La programmation du procès après cassation de l'affaire de la caisse principale de Khalifa Bank intervient après le report du premier procès qui devait avoir lieu le 2 avril 2013. Le tribunal avait décidé la jonction du procès de l'affaire Khalifa Bank avec celle de Abdelmoumène Khelifa. En effet, le juge Antar Menouar avait décidé la jonction des deux affaires en référence à l'article 277 du code de procédures pénales dans la mesure ou il s'agit du même dossier qui comporte le même thème, les mêmes accusés, les mêmes parties civiles et les mêmes victimes.