Les travaux de la première réunion des groupes de travail de l'architecture africaine de la gouvernance sur "le Constitutionalisme et l'Etat de droit" et "les droits de l'Homme et la justice transitionnelle" ont débuté dimanche à Alger avec la participation d'une cinquantaine de représentants des organismes de l'Union africaine (UA). La cérémonie d'ouverture de cette réunion qui, dont les travaux s'étaleront sur quatre jours, a été présidée par Mourad Medelci, président du Conseil constitutionnel, en présence notamment de la Commissaire aux Affaires politiques Mme. Aïsha Abdullahi et du président du Comité des représentants permanents (COREP), Albert Chimbindi. La rencontre, tenue au siège du Conseil constitutionnel, est consacrée à la formation des structures du groupe de travail sur "le Constitutionalisme et l'Etat de droit" et celui sur "les droits de l'Homme et la justice transitionnelle", ainsi qu'à l'élaboration de leur plan d'action et perspectives, a-t-on appris auprès des organisateurs. L'architecture africaine de la gouvernance (AAG) est "une approche politique visant à définir des normes, des institutions et des procédures afin de faciliter une convergence dans la mise en oeuvre des politiques et programmes sur la gouvernance en vue d'une meilleure intégration", lit-on dans un document remis à la presse au terme de la cérémonie d'ouverture. Le Conseil exécutif de l'UA, ayant pris note des initiatives du département des affaires politiques de la Commission africaine consistant à mettre en place une architecture panafricaine de gouvernance, a, par décision prise lors du 14ème Sommet de l'UA en 2010, recommandé l'indentification des obstacles à l'intégration continentale et des mesures à prendre pour les surmonter, précise le même document. Le lancement de la plateforme le 15 juin 2012 à Lusaka, en Zambie, a été suivi de réunions pour l'élaboration de documents de référence à savoir: un plan d'action et les règles de procédures pour son fonctionnement afin de favoriser les échanges d'information, faciliter l'élaboration des positions communes africaines en matière de gouvernance et renforcer les capacités des acteurs africains pour qu'ils parlent d'une seule voie, ajoute la même source.