Des instructions ont été données samedi par le wali de Constantine, Hocine Ouadah, à l'effet de régler "immédiatement" les situations financières non payées déposées par les entreprises réalisant différents projets de "Constantine capitale 2015 de la culture arabe". Intervenant au cours d'une réunion "d'urgence" consacrée à l'évaluation des différents projets de développement, le chef de l'exécutif local a instruit les responsables concernés, notamment ceux de la direction des équipements publics (DEP), de procéder "sans délai" à la régularisation des situations financières des entreprises concernées afin de permettre la relance des chantiers à l'arrêt ou accusant du retard. Sur une dizaine de projets devant être réceptionnés avant la fin de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe", soit "avant avril 2016", certains ont été mis à l'arrêt pour des questions de règlement de factures, a déploré M. Ouadah, enjoignant aux responsables concernés "d'accélérer le processus de paiement de ces entreprises". Mettant en cause les lenteurs administratives de la DEP, le wali a déclaré qu'il serait "intransigeant" devant toute pratique bureaucratique entravant le développement de la wilaya. Annonçant l'organisation régulière de réunions pour évaluer tous les projets de développement inscrits au bénéfice de la wilaya, M. Ouadah a estimé "inadmissible" de pénaliser, pour des questions d'organisation administrative, des entreprises "participent activement à la croissance du pays". Plusieurs sujets liés à l'environnement, à l'investissement et à la lutte contre les constructions illicites ont été évoqués, au cours de cette réunion d'évaluation, par le wali qui a appelé les élus locaux à "mieux s'impliquer dans les efforts de développement local". De plus, le taux de consommation des crédits alloués aux communes ne dépassant pas les 9 pour cent dans les communes de Constantine et d'Ouled Rahmoune, notamment, sont des "points noirs" que l'administration locale "s'attèlera à normaliser par tous les moyens nécessaires", a encore affirmé le wali. La question de la rentrée scolaire a également été abordée au cours de cette réunion au cours de laquelle le chef de l'exécutif local a exigé la réception de deux projets en retard, en l'occurrence un collège d'enseignement moyen (CEM) et un groupe scolaire à Ali Mendjeli, "avant fin septembre 2015".