La Cour internationale de justice (CIJ) a autorisé l'Union africaine à participer à une procédure consultative concernant les obligations d'Israël concernant la présence et les activités des Nations Unies, d'autres organisations internationales et d'Etats tiers dans les territoires palestiniens occupés. Selon une déclaration publiée par la Cour, la juge Julia Sebutinde, présidente par intérim de la Cour, a pris cette décision sur la base de l'article 66 du Statut de la CIJ. Elle a estimé que l'Union africaine est susceptible de fournir des informations précieuses concernant la question soumise à la Cour par l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU). En conséquence, l'Union africaine est autorisée à soumettre une déclaration écrite sur la question avant la date limite fixée par le président de la Cour, soit le 28 février 2025. L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution le 19 décembre 2024, demandant l'avis consultatif de la CIJ sur la question suivante : Quelles sont les obligations d'Israël, en tant que puissance occupante et membre des Nations Unies, concernant la présence et les activités des Nations Unies, y compris de ses agences et organes, ainsi que d'autres organisations internationales et Etats tiers, dans les territoires palestiniens occupés ? La question vise également à obtenir des éclaircissements sur les obligations d'Israël concernant la facilitation des fournitures essentielles, de l'aide humanitaire et de l'aide au développement pour assurer la survie et le bien-être de la population civile palestinienne et pour soutenir son droit à l'autodétermination. La demande d'avis consultatif fait suite aux décisions de la Knesset israélienne qui ont entravé les opérations de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), en particulier à Jérusalem-Est occupée. Il convient de mentionner que la CIJ avait précédemment autorisé l'Organisation de la coopération islamique et la Ligue des Etats arabes à participer à la procédure consultative.