Les travaux d'une rencontre tripartite regroupant l'Algérie, le Niger et le Tchad, consacrée à la situation dans la sous-région, notamment en Libye, ont débuté dimanche à Alger. Cette réunion regroupe le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Nigériens à l'Extérieur de la République du Niger, Mme Kane Aichatou Boulama, et le ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine de la République du Tchad, Moussa Faki Mahamat. Cette rencontre "qui s'inscrit dans la tradition de concertation entre ces pays sur les questions intéressant la coopération et la sécurité dans la sous-région, sera l'occasion pour les trois ministres de procéder à un échange de vues et d'analyses sur la situation préoccupante prévalant dans leur voisinage immédiat", a indiqué le ministère des Affaires étrangères. Cette réunion "permettra aussi de renouveler l'engagement des trois pays d'accompagner les frères libyens dans la recherche d'une solution politique sous l'égide des Nations Unies, devant mener à la formation d'un gouvernement d'union nationale capable de relever les multiples défis auxquels est confrontée la Libye et de préserver l'unité, l'intégrité territoriale ainsi que la cohésion du peuple libyen frère", a-t-on ajouté. Lors de leur sixième réunion sur la Libye tenue en juin dernier à N'Djamena (Tchad), les pays voisins de ce pays, avaient déjà appelé dans leur communiqué final, "toutes les parties libyennes en vue de privilégier la solution politique pour parvenir à un accord, la formation très rapide d'un gouvernement d'union nationale et demandé à la communauté internationale de l'accompagner". Ils s'étaient également félicités, dans le même cadre, des efforts accomplis pour le règlement de la crise libyenne, "notamment la réunion des leaders, chefs de partis et activistes politiques libyens, tenue à Alger les 3 et 4 juin". Les pays voisins de la Libye avaient, par la même occasion, réitéré leur "soutien total" aux efforts de l'Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, Bernardino Leon, tendant à "rapprocher les vues des parties prenantes à la crise en Libye, en vue de la mise en place d'un gouvernement d'union nationale", et appelé à une "meilleure coordination des actions" dans ce cadre.