Le ministère de la Santé appelle les citoyens qui accomplissent le rituel du sacrifice au respect de certaines précautions pour éviter tout risque de contamination par le kyste hydatique, indique mardi un communiqué du ministère. Il s'agit notamment de prendre toutes les dispositions pour faire contrôler le mouton sacrifié par le vétérinaire, préconise le ministère. En cas d'impossibilité de contrôle, le ministère conseille le citoyen d'examiner avec précaution les abats (foie, poumons) et les autres viscères de la bête sacrifiée à la recherche des kystes ou vésicules (boules d'eau). Le ministère recommande aussi de faire bouillir ou brûler les abats et les autres viscères de la bête sacrifiée qui portent des boules d'eau ou les enterrer profondément sous terre de façon à ce que les chiens errants ne les déterrent pas. Il recommande aussi de ne jamais abandonner dans la nature les abats et les autres viscères infectés, d'éviter de les donner à des chiens car constituant un réservoir du parasite et de ne pas les jeter avec les ordures ménagères (ce qui constitue de la nourriture pour les chiens errants). Le ministère conseille aussi de suivre les règles élémentaires d'hygiène comme se laver les mains avant les repas et après avoir caressé un chien. Le kyste hydatique ou hydatidose est une maladie parasitaire, contagieuse, caractérisée par le développement chez l'homme, le plus souvent au niveau du foie ou du poumon, de la forme larvaire d'un ver appelé Taenia ou Echinococcus granulosus. Le ministère de la Santé relève que le kyste hydatique "sévit dans notre pays à l'état endémique et constitue un problème de santé publique". "Cette maladie qui est asymptomatique à son début n'est le plus souvent diagnostiquée qu'au stade de complication (apparition de kystes dans les organes) et nécessite alors une intervention chirurgicale souvent lourde et complexe", explique-t-il.