Pas moins de 266 postes de contrats de travail aidés (CTA), introduits par le dispositif d'emploi des jeunes, ont été ouverts durant le premier semestre 2015 à Ain Temouchent, a-t-on appris jeudi du directeur de l'antenne locale de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM). Ces postes ont été pourvus par des jeunes universitaires, techniciens supérieurs et de niveau secondaire ou diplômés des centres de formation professionnelle, a indiqué Taourit Mohamed à l'occasion d'une journée d'information sur le CTA. D'une durée de trois années, le dispositif du CTA, qui touche tous les secteurs d'activités, prévoit le versement de montants financiers, allant de 8.000 à 12.000 dinars par l'Etat d'une part et l'employeur de l'autre, a-t-on ajouté. Pour les sans qualification, un montant de 6.000 DA est versé, durant une année, aux intéressés. La cotisation de la part patronale est de 5% au lieu de 25%, a-t-on signalé, précisant que le nombre de postes d'emploi ouverts dans le cadre du CTA est illimité pour les entreprises. La wilaya d'Ain Temouchent, qui a ouvert 588 postes CTA en 2014, a, par ailleurs, accordé, durant l'exercice 2013, pas moins de 2.891 contrats de formation insertion (CFI), rappelle-t-on. Le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) a bénéficié à 1.540 jeunes durant les huit premiers mois de l'année en cours, a indiqué, pour sa part, le directeur de l'emploi de la wilaya d'Ain Temouchent. Ce dispositif a enregistré, pour le seul premier semestre 2015, la création de 54 projets CNAC (139 emplois) et 83 projets ANSEJ (228 emplois). Ces projets restent dominés par les services, a-t-on relevé. La demande d'emploi a enregistré, en 2014, une baisse de 18 % dans la wilaya d'Ain Temouchent, selon le directeur de l'antenne ANEM. Cette demande est passée de 27.488 en 2013, à 22.580, en 2014, dont 20% et 35% représentent, respectivement, la catégorie des techniciens supérieurs et universitaires, ainsi que les diplômés de la formation professionnelle, a-t-on précisé. La majorité des offres d'emplois collectées et les placements réalisés concernent le secteur privé avec un taux de 74% dont 50% pour le seul secteur des BTPH, suivis de l'industrie (11%) et l'agriculture (2%).