, au même titre que les bases industrielles de Rouiba, de Gara-Djebilet et du futur complexe de Bellara, a souligné mercredi à Annaba le ministre de l'Industrie et des mines. Le ministre qui avait, dans la matinée, officialisé au cours d'un point de presse l'accord concernant la restructuration capitalistique d'ArcelorMittal Algérie, d'ArcelorMittal Pipes et Tubes Algéria (AMPTA) et d'ArcelorMittal Tébessa, dont les parts vont être détenues par le groupe public algérien IMETAL, a appelé les travailleurs du complexe d'El Hadjar à se "mobiliser pour relever le défi et atteindre les objectifs tracés pour améliorer les performances de cette importante base industrielle". Evoquant les mesures prises par le gouvernement pour développer l'industrie et encourager l'investissement économique productif, M. Bouchouareb a rappelé que les pouvoirs publics ont mis en place tous les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs stratégiques tracés dans ce domaine. "Il appartient aujourd'hui aux travailleurs de regarder dans le même sens pour relancer l'industrie sidérurgique nationale et promouvoir les capacités productives du complexe d'El Hadjar en les hissant aux normes concurrentielles", a souligné le ministre. En réponse à une question relative au transfert des parts d'ArcelorMittal au groupe industriel IMETAL, M. Bouchouarbe a précisé que l'Algérie qui reste "ouverte aux partenariats économiques productifs", maintiendra avec ArcelorMittal un partenariat "purement technique" pour l'accompagnement du plan d'investissement, déjà entamé, visant la modernisation, la réhabilitation et le développement du complexe d'El Hadjar. Cette action de modernisation du complexe, fruit d'un plan de développement de près d'un milliard de dollars adopté par le Conseil des participations de l'Etat (CPE), vise à porter la production du complexe sidérurgique à 2 millions de tonnes à l'horizon 2017.