Des contrats de gestion et de maintenance des cités de logements de type location-vente (AADL) ont été remis, mercredi, à de jeunes entrepreneurs à Alger, avant de s'élargir pour toucher l'ensemble du parc AADL au niveau national. Les contrats ont été attribués par des représentants du ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville aux gérants de quatre (4) entreprises spécialisées dans la maintenance des ascenseurs, le nettoyage et l'assainissement. La cérémonie de remise des documents s'est déroulée, à titre symbolique, à la cité AADL d'El Achour (Alger) en présence notamment du directeur du logement au ministère, Kamel Naceri, et du directeur général de l'Agence de l'amélioration et du développement du logement (AADL), Mohamed Tarek Belaribi. Cette attribution vient en application de la convention signée en septembre dernier entre le ministère de l'Habitat, celui du Travail et l'UGTA, permettant la création de groupements d'entreprises créées dans le cadre des dispositifs de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ et CNAC). Une vingtaine d'entreprises avaient alors conclu des contrats avec l'AADL pour la gestion des cités de logement, alors qu'une trentaine de nouvelles demandes sont en cours d'étude, a indiqué M. Belaribi. "Nous allons commencer par les cités les plus dégradées", selon lui. Le nombre de logements AADL est estimé à 55.000 unités en plus du programme prévisionnel de 200.000 unités en cours de réalisation. Le même responsable a affirmé que les clauses du contrat liant les entreprises en question et l'AADL sont bien définies et sont accompagnées d'un cahier des charges portant sur les prestations que doit fournir l'entreprise, ainsi que les dispositions relatives à la résiliation du contrat dans le cas échéant et au contrôle de l'opérateur public. Pour l'un des jeunes bénéficiaires de ce contrat, M. Mossadek Yacine Kaïdi, directeur d'une PME chargée de la réparation et de la maintenance des ascenseurs, "l'obtention de ce contrat est une chance inouïe" puisqu'il a réussi à concrétiser son projet grâce aux avantages qu'offre l'Etat dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi. L'entreprise de ce jeune entrepreneur, qui a fait une formation en France dans le domaine des ascenseurs chez l'un des leaders mondiaux en la matière, emploie trois techniciens qualifiés et des apprentis. "Nous comptons beaucoup sur l'apprentissage et la transmission du savoir, d'autant plus que la spécialité d'installation et de maintenance des ascenseurs est quasiment inexistante localement", déclare-t-il.