Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, poursuivant sa visite de travail dans la wilaya de Biskra, a inspecté, mercredi après-midi, les projets de deux cimenteries devant entrer en production en 2016 dans les communes de Djemoura et de Branis. La cimenterie de Djemoura, née d'un projet dénommé CILAS (CIment LAfarge et Souakri), d'un coût d'investissement de 35 milliards de dinars, est appelée à produire annuellement 2,7 millions de tonnes, avec une perspective d'extension à 6 millions de tonnes/an. L'usine, selon ses responsables, entamera sa production de ciment dès le premier trimestre 2016 et tournera à "plein régime" au troisième trimestre de la même année. Elle génèrera 640 postes de travail directs et quelque 2.000 emplois indirects. M. Sellal a assisté, en marge de la visite des installations de cette unité, à la cérémonie de signature d'une convention tripartite entre la direction de l'Emploi, la direction de la Formation professionnelle et la cimenterie CILAS, aux termes de laquelle 150 jeunes devant être recrutés par cette entreprise bénéficieront, dans les centres de formation professionnelle, de formations en électricité, en plomberie-sanitaire et en conduite d'engins. Le Premier ministre a demandé aux responsables de l'usine d'accompagner les PME algériennes et de satisfaire leurs besoins en ciments, en veillant à former leurs personnels à l'utilisation rationnelle du ciment. Le site et les installations da société "Biskria" des ciments, une usine située dans la commune de Branis et appelée à produire annuellement, à partir de mars 2016, un million de tonne de ciment, ont également été inspectés par le Premier ministre. La cimenterie, fruit d'un investissement de 11 milliards de dinars, de statut juridique Spa (société par actions), s'étend sur une superficie d'une centaine d'hectares. Elle devrait commencer à produire du clinker (constituant du ciment résultant de la cuisson d'un mélange calcaire-argiles, ndlr) dès la fin de l'année en cours, les explications fournies par les responsables du projet. M. Sellal a recommandé, à l'adresse des responsable de la cimenterie, de "réfléchir dès à présent, avant l'entrée en production, à relier l'usine à la voie de chemin de fer", d'autant, a-t-il relevé, que cette dernière "ne se situe qu'à 8 km", ainsi qu'à la possibilité de substituer le gaz naturel, énergie prévue pour le fonctionnement de la cimenterie, par des énergies renouvelables qui pourraient provenir, par exemple, du recyclage des déchets. Cette unité et celle visitée auparavant à Djemoura par M. Sellal, outre de répondre à l'impératif de promotion de l'investissement et de diversification de l'économie, contribueront, dans une large mesure, grâce à une production totale proche des 4 millions de tonnes/an, à la satisfaction des besoins nationaux en ciments.