Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a présenté lundi le projet de loi de finances 2016 devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), indique un communiqué de l'APN. Lors de cette réunion présidée par Mahdjoub Bedda, président de la commission, en présence du président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, M.Benkhalfa a évoqué les éléments de l'encadrement macroéconomique et financier de la loi de finances 2016 notamment "un prix de référence du baril du pétrole à 37 dollars et à un taux de change à 98 DA pour 1 dollar", précise le communiqué. Le projet de loi de finance prévoit, ajoute la même source, une hausse du volume des importations à 54,7 milliards de dollars et un recul du volume des exportations hors hydrocarbures à hauteur de 26,4 milliards de dollars avec une croissance économique hors hydrocarbures de 4,6%. Concernant les dépenses budgétaires, 4807.3 milliards de DA seront alloués au fonctionnement et 3176.8 milliards de DA à l'équipement, soit une baisse de 9% par rapport à 2015, alors que le volume global du budget est à 4.747,43 milliards DA, dont 3.064,88 milliards de DA aux recettes ordinaires et 1.682,55 milliards de DA à la fiscalité pétrolière. M. Benkhalfa a précisé dans le même contexte que la structure des équilibres budgétaires pour l'année 2016, prévoit une hausse du PIB à 18743.5 milliards DA. Le ministre a également indiqué les dispositions du projet de loi de finances 2016, visaient à réaliser des objectifs à caractère socioéconomique et financier comme le soutien de l'entreprise, la promotion du produit national, l'élargissement de l'assiette fiscale et la simplification des procédures administratives au profit des entreprises. Les préoccupations des membres de la commission étaient axées sur la rationalisation des dépenses publiques, l'encouragement de l'investissement dans les secteurs productifs hors hydrocarbures et la relance des crédits à la consommation relatifs au produit national. Pour sa part, M. Ould Khelifa a salué, lors de cette réunion à laquelle étaient présents également le ministre des Relations avec le parlement, Tahar Khaoua et le ministre délégué chargé du budget et de la prospective, Hadji Baba Ammi, "les efforts consentis par l'Etat en faveur de la rationalisation des dépenses publiques, de la croissance et de la création de la richesse".