Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a présenté lundi à l'Assemblée populaire nationale (APN) le projet de loi de finances pour 2014 (PLF), lors d'une séance plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa président de l'Assemblée. Ce texte, qui n'introduit pas de nouvelles taxes ni d'augmentation d'impôts, prévoit une hausse de 10,4% des recettes du budget de l'Etat comparativement à 2013 et un déficit de l'ordre de 3.438 milliards de Da soit 18,1% du Produit intérieur brut (PIB). Quant aux recettes budgétaires prévues pour 2014, elles ont été évaluées à 4.218, 2 milliards de DA alors que les dépenses se situeraient à 7.656,2 milliards de DA réparties sur en 4.714,5 milliards de DA pour le fonctionnement et 2.941,7 milliards de DA pour l'équipement. Par ailleurs, la fiscalité ordinaire devra maintenir en 2014 sa tendance haussière relevée ces dernières années puisque elle devrait s'élever à 2.352,5 milliards de DA et 1.577,7 milliards de DA pour la fiscalité pétrolière. Concernant le cadrage macroéconomique du PLF 2014, il a été élaboré sur la base d'un prix de baril de pétrole à 37 dollars US pour le prix de référence fiscal et à 90 dollars US pour le prix du marché. Le texte table également sur une croissance économique de 4,5% globalement et de 5,4% hors hydrocarbures tandis et sur une variation de l'indice des prix à la consommation de 3,5%.