Les relations algéro-brésiliennes sont "excellentes", a indiqué mercredi à Alger le ministre des Affaires extérieures du Brésil, Mauro Lecker Vieira, soulignant la "grande contribution" de l'Algérie dans la stabilisation la région. "Les relations entre l'Algérie et le Brésil sont excellentes. Nous avons une communication très étroite et de très haut niveau", a indiqué M. Vieira lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, à l'issue de la première réunion de dialogue stratégique algéro-brésilien. Pour le chef de la diplomatie brésilienne, l'Algérie et le Brésil "partagent des positions convergentes et une vision commune sur les sujets régionaux et internationaux", mettant en exergue dans ce cadre que la "grande contribution" de l'Algérie dans la stabilisation la région. Evoquant les relations commerciales entre les deux pays, M. Vieira a indiqué qu'il y avait possibilité "énorme" dans le domaine de l'investissement étant donné le poids "très important" de chaque pays dans sa région respective, précisant que l'Algérie était le 2ème partenaire du Brésil en Afrique et "nous allons travailler ensemble pour qu'il devienne le 1er partenaire commercial". Il a ajouté, dans ce sillage, que fin novembre, une mission commerciale brésilienne importante se rendra en Algérie pour exploiter les possibilités d'investissement dans différents domaines. Au plan sécuritaire, le ministre brésilien a indiqué que les deux pays "sont sur le point de signer un accord de défense entre les deux pays qui est en train d'être négocié". "Le Brésil est tout à fait d'accord avec la position algérienne concernant le fléau du terrorisme et nous appuyons tous ses efforts en matière de lutte antiterroriste" a-t-il soutenu, indiquant que l'Algérie était un partenaire "important" pour tous les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). M. Vieira a indiqué avoir évoqué également avec le chef de la diplomatie algérienne la réforme du conseil de sécurité, qui est "très importante", soulignant qu'à l'occasion du 70ème anniversaire de l'ONU, "il est nécessaire de continuer à discuter pour avancer dans ce projet de réforme pour qu'il soit plus dynamique, plus transparent et aussi représentatif du monde moderne".