L'Autorité palestinienne a transmis à la Cour pénale internationale (CPI) de nouveaux éléments pour tenter d'obtenir l'adjonction des dernières agressions des forces d'occupation israéliennes contre les civils palestiniens à son enquête liée à l'agression israélienne de l'été 2014 dans la bande de Ghaza. A sa sortie de la CPI, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyadh al Maliki, a déclaré que "le nouveau dossier", le troisième qu'il présente cette année, "contenait des preuves d'exécutions extrajudiciaires, de démolition d'habitations, de sanctions collectives". "Nous avons pris aussi des exemples de cas qui se sont vraiment produits ces 40 derniers jours d'agression d'Israël contre les Palestiniens innocents autour des territoires occupés", a déclaré le ministre à la presse après une réunion avec la procureure de la CPI, Fatou Bensouda. La CPI a ouvert une enquête préliminaire sur les crimes des forces d'occupation dans son agression de 50 jours, qui a coûté la vie à 2.100 Palestiniens, pour la plupart des civils, à l'été 2014 dans la bande de Ghaza. Les responsables de La Haye n'ont pas encore pu se rendre sur place suite à une interdiction d'Israël. "Ils ont promis qu'ils poursuivraient leurs efforts pour obtenir les autorisations (...) d'une visite. Nous avons déjà répondu positivement et nous attendons toujours la même chose du côté israélien", a déclaré M. al Maliki. Créée en 2002, la CPI a pour vocation de poursuivre les plus hauts responsables de génocides, crimes contre l'humanité et crimes de guerre.