Une trentaine de sous-traitants dans le domaine de la pièce de rechange ont été identifiés par une commission spéciale installée au Forum de chefs d'entreprises (FCE) pour recenser les professionnels potentiels de cette activité, a indiqué mardi à Alger le président de la commission des relations avec les institutions au FCE, Mohmaed Bairi. "Les capacités existent en Algérie: on peut parler des sous filières freinage, câblage, faisceaux électriques et autres. C'est extraordinaire", s'est félicité M. Bairi, également vice-président de l'Association des concessionnaires automobiles d'Algérie. Il a cité notamment comme exemple l'expérience de la société publique "Africaver", spécialisée dans la fabrication de verre, et qui est capable de développer ce secteur qui représente environ 20% dans l'intégration de l'industrie automobile. M. Bairi qui s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée en marge de la 4ème Journée de l'entreprise algérienne, a annoncé la tenue, début décembre, d'une rencontre entre ces sous-traitants et des constructeurs nationaux afin de "concrétiser" un partenariat entre les deux parties. "Cette rencontre devrait nous permettre d'avancer sur la question de la certification mais aussi de partenariat", a-t-il dit. Pour M. Bairi, la filière sous-traitance en Algérie est un "chantier long et complexe", mais qui avance. Il a évoqué, à ce titre, la collaboration avec la SNVI pour le développement de cette branche naissante. De son côté, le président du FCE, Ali Haddad, a indiqué que "pas moins de sept (7)" investisseurs de son organisation patronale "vont réaliser des usines de fabrication d'automobiles et de camions avec des constructeurs étrangers". "Nous avons des professionnels qui peuvent fabriquer en Algérie. Il faut les soutenir et mettre à leur disposition l'outil industriel", a plaidé M. Haddad. Par ailleurs, le président du FCE a indiqué que le Fonds d'investissement, initié par le cette organisation, ne tardera pas à voir le jour. "Nous sommes à la 3ème rencontre avec les experts qui sont en train d'étudier comment mettre en place ce Fonds. On avance bien et on ne tardera pas à le mettre en place", a dit M. Haddad. Evoquant la loi 51/49% régissant l'investissement étranger en Algérie, M. Haddad a souligné qu'elle "ne constitue aucun obstacle", pour l'investissement. Le patron du FCE a affiché la disponibilité des membres de cette organisation patronale à investir dans les secteurs de l'agriculture, de l'énergie et du numérique, des secteurs qui pourraient permettre à l'Algérie de relever plusieurs défis.