Le Secrétaire général du Haut conseil de la langue arabe (HCLA), Ali Taleb Djilali a indiqué mercredi à Alger que la proposition de constitutionnalisation du HCLA dans l'avant-projet de révision de la Constitution, constituait une "promotion" des constantes nationales et une "consolidation" de l'unité nationale. La proposition de constitutionnalisation du Haut conseil de la langue arabe prévue dans l'avant-projet de révision de la Constitution, rendu public mardi, constitue "une promotion des constantes nationales et une consolidation de l'unité nationale", a précisé M. Djilali dans une déclaration à l'APS. L'article 3 de l'avant-projet conforte la place de la langue arabe en disposant que l'arabe "demeure la langue officielle de l'Etat" et en prévoyant "la constitutionnalisation du Haut conseil de la langue arabe chargé de sa promotion". La concrétisation de cette proposition "mettra un terme au débat politicien" en cours quant à la nécessité d'accorder un intérêt particulier à la promotion de la langue arabe, a-t-il estimé, ajoutant que cette décision "sera accueillie favorablement" par la société algérienne. Après avoir affirmé que la langue arabe était une "langue fédératrice", il s'est félicité de la proposition de promotion du Tamazight en langue officielle dans ledit avant-projet de révision constitutionnelle. Le même responsable a affirmé que l'arabe et Tamazight témoignaient de "la richesse de la culture algérienne". Tamazight est promue langue nationale et officielle et l'arabe demeure la langue officielle de l'Etat dans l'avant-projet d'amendement de la Constitution. Le Haut conseil de la langue arabe est chargé notamment "d'oeuvrer à l'épanouissement de la langue arabe et à la généralisation de son utilisation dans les domaines scientifiques et technologiques", ainsi qu'à "l'encouragement de la traduction vers l'arabe à cette fin", selon l'avant-projet de révision de la Constitution. L'avant-projet prévoit la promotion du Tamazight en "langue officielle" et stipule que "l'Etat oeuvre à sa promotion et à son développement dans toutes ses variétés linguistiques en usage sur le territoire national". Il stipule également la création de l'Académie algérienne de langue amazighe, placée auprès du président de la République et chargée de réunir les conditions de promotion du Tamazight en vue de concrétiser, à terme, son statut de langue officielle"