L'implantologie dentaire enregistre un faible engouement en Algérie en raison de ses frais onéreux, ont estimé samedi lors d'une rencontre à Blida des spécialistes dans le domaine. La technique d'implantologie dentaire n'est pas très demandée en Algérie, à cause de ses coûts fluctuant entre 80.000 et 120.000 DA pour un seul implant sans compter les autres frais, a soutenu, à ce propos, le chirurgien dentiste Dr. Hamid Khettab, en marge d'une journée d'études sur le sujet. Il a expliqué la facture "salée" de cette technique chirurgicale due à la cherté des matières utilisées dans les implants dentaires, signalant une "action en cours en vue de l'exploitation de matières moins onéreuses en la matière, afin de permettre aux catégories moyennes de la population d'en profiter". "L'implantologie dentaire est la technique la plus durable et la plus ressemblante aux dents d'origine. Elle permet une grande aisance dans le travail des dents, à condition de leur assurer un entretien quotidien et d'éviter les facteurs de risques comme le tabac et l'alcool", a-t-il expliqué. Au cours de la journée d'étude, de nombreux spécialistes du domaine se sont accordés sur le fait que cette technique en "est à ses débuts en Algérie, comparativement à d'autres pays voisins", citant, à l'origine de ce retard, l'"absence dans le cursus de formation des étudiants en chirurgie dentaire du module de l'implant dentaire". Dr. Hamid Khettab a indiqué, à ce propos, qu'il a été introduit, dernièrement, un module de formation en implantologie dentaire dans le cadre de la formation des chirurgiens dentistes, estimant que cette étape permettrait, à l'avenir, de développer cette technique en Algérie. Il a, en outre, invité tous les chirurgiens dentistes à participer aux différentes sessions de formation organisées autour de ce thème, tant à l'échelle nationale qu'internationale, estimant qu'il s'agit d'une "technique très facile, à la portée de importe quel chirurgien dentiste". Un chirurgien dentiste allemand, ayant pris part à cette journée d'études scientifique, a relevé, pour sa part, dans son intervention, le "grand intérêt" suscité par cette technique dentaire auprès des chirurgiens dentistes algériens, augurant, a-t-il dit, d'un "grand développement dans ce domaine, durant les prochaines années".