, et constitue une "chance", aux élus du peuple pour hisser le socle de la démocratie, a souligné mardi à Alger, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa. Ce projet "consacre la souveraineté du peuple et renforce l'immunité de l'Algérie, c'est également une chance qui s'offre aux élus du peuple pour hisser le socle de la démocratie, de la justice et du développement dans l'Algérie actuelle et celle du futur", a indiqué M. Ould Khelifa dans son allocution de clôture de la session d'automne 2015 de l'APN. Il a estimé que le projet est conçu également "pour consolider notre système républicain dans un Etat de droit garantissant la dignité du citoyen aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays". Le président de l'APN a considéré que le vote de la Constitution qui a fait l'objet d'une large consultation incluant les partis politiques, les différentes organisations nationales, la société civile ainsi qu'un nombre de personnalités nationales viendra "couronner le projet de renaissance rénovateur du Président de la République". Selon lui, la consultation, "longtemps ouverte", a permis d'enrichir le projet de constitution et la participation de tous ceux qui ont émis le souhait d'y apporter un plus quelle que soit leur position. "Cette large consultation a consacré un niveau élevé de consensus entre une majorité écrasante des acteurs politiques et tous ceux qui veillent sur l'avenir de l'Algérie", a relevé M. Ould Khelifa qui a expliqué que "l'objectif étant la consécration d'une démocratie participative réunissant toutes les bonnes volontés de la nation et répondant aux aspirations de notre peuple pour la liberté, la justice et le développement, dans un monde en mutation effrénée dont les pays font face à des crises aussi bien internes qu'externes". Le président de l'APN a noté en outre, que "l'officialisation de la langue amazighe et l'engagement pris par l'Etat pour sa modernisation avec la langue arabe, ainsi que la mise en évidence dans le préambule de la tragédie de la décennie 90 et la résistance du peuple algérien pour la sauvegarde de son unité et la souveraineté de son pays, sont des amendements à même de garantir "l'homogénéité et l'harmonie de la société algérienne". Enonçant un certain nombre de points contenus dans le projet de révision constitutionnelle, le président de l'APN a estimé que le texte "consacre l'alternance démocratique grâce à des élections libres et transparentes dans le cadre d'un multipartisme que reflète les 27 compositions politiques". Il a indiqué dans ce sens, que la projet consacre également "la séparation des pouvoirs, l'indépendance de la justice, la liberté d'expression et le respect total des droits de l'homme et du citoyen, la protection et la promotion de la femme à tous les niveaux de responsabilité suite aux importants acquis et grâce aux réformes audacieuses du Président de la république en 2011". M. Ould Khelifa a cité notamment la préservation de la prise en charge sociale, le rejet des écarts sociaux et l'amorce de l'édification d'une économie productive et compétitive, considérant que "la réforme confirme la majorité des acquis parmi lesquels, le droit à l'enseignement, à la santé, au travail et à la sécurité sociale, des droits qui demeurent inaccessibles dans d'autres pays". "Le projet de constitution a élargi les prérogatives du Parlement en lui conférant un rôle plus efficient dans ses relations avec les autres institutions constitutionnelles, notamment ses relations avec l'exécutif. Il renforce en outre la participation de l'opposition, faisant du Parlement un partenaire essentiel dans de nombreuses questions décisionnelles et de gestion", a soutenu Larbi Ould Khelifa.