La cimenterie de Sour El-Ghozlane (au sud de Bouira) "est à 100 % de ses capacités de production" et ce après avoir connu un arrêt du à une opération de réparation de certains de ses équipements, a-t-on appris mercredi de son directeur, Brahim Bibi. Après un arrêt de plus de deux mois ayant entraîné une crise aiguë dans l'approvisionnement des chantiers en ciment et une hausse vertigineuse du prix de ce matériaux de construction, l'usine de Sour El-Ghozlane qui vient d'entamer son travail produit quotidiennement 3000 (tonnes /j), ce qui est, a indiqué M. Bibi lors d'une conférence de presse, "largement suffisant pour le marché". Selon le même responsable, de nouveaux équipements ont été acquis pour réparer la panne technique qu'a connue la cimenterie de Sour El-Ghozlane, dont des électro-filtres neufs destinés à préserver l'environnement et la santé des citoyens. "De gros investissements d'un montant total de 880 millions de dinars ont été consentis au niveau de la cimenterie afin de rendre notre production plus performante", a expliqué le directeur de la cimenterie. L'usine a connu la rénovation et l'installation, durant les mois de décembre et janvier derniers, de filtres à manches qui ne dégagent pas de poussière polluante pour l'environnement, a ajouté M. Bibi à la presse. Pour sa part, le directeur de l'environnement de Bouira, Benabed Mohamed a tenu à rassurer les citoyens, riverains de la cimenterie, en précisant que ces nouveaux filtres à manches ont pour objectif de diminuer les émissions de particules. "Ce projet vise à conditionner les gaz du filtre avec de l'air ou de l'eau, puisque l'usine est située dans une zone semi-désertique", a expliqué M. Benabed.