La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a invité lundi les enseignants contractuels participant à la marche de protestation à s'inscrire "au plus vite" au concours national de recrutement, avant la date du 14 avril. Les enseignants contractuels protestataires revendiquent leur intégration "sans restriction ni condition dans la Fonction publique et sans avoir à passer le concours national de recrutement". Les résultats des négociations entre le secteur de l'Education et la direction de la Fonction publique sont "très positifs", car ayant permis "la valorisation de l'expérience professionnelle de ces enseignants contractuels", a déclaré Mme Benghebrit à la presse après avoir présenté un exposé sur l'activité du secteur devant la commission de l'Education, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l'Assemblée populaire nationale (APN). "Le recrutement direct des contractuels est impossible. La loi est claire et ne le permet pas", a-t-elle affirmé, précisant que "500.000 candidats sont inscrits à ce concours qui permettra le recrutement de plus 28.000 enseignants pour les trois paliers (primaire-moyen-secondaire) le 30 avril prochain". La ministre a affirmé l'attachement de son secteur à assurer la "transparence et l'équité" de ce concours, dont l'organisation a été confiée à l'Office national des examens et concours (ONEC). Par ailleurs, la ministre de l'Education a présenté un exposé sur la politique de son secteur à travers lequel elle a mis en avant les "réalisations positives accomplies notamment dans le domaine socioprofessionnel". La "phase actuelle exige la conjugaison des efforts de tous les acteurs en vue de développer les programmes d'enseignement particulièrement au plan pédagogique conformément aux standards internationaux en vigueur", a encore souligné Mme Benghebrit. Elle a insisté dans ce contexte sur la "qualité" de l'enseignement en misant sur la formation des enseignants et personnel du secteur, rappelant que près de "60.000 enseignants et 1.800 inspecteurs ont bénéficié d'une formation à ce jour". La ministre a fait savoir que les programmes de deuxième génération s'inscrivaient dans le cadre des réformes du secteur et prendraient effet dès la prochaine rentrée scolaire.