La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, s'est réunie samedi après midi avec les partenaires sociaux pour examiner les mesures à prendre concernant la fuite des sujets du baccalauréat session 2016 via les réseaux sociaux. Ont pris part à cette réunion de concertation "urgente", deuxième du genre après celle de jeudi, les représentants des syndicats du secteur, ainsi que les associations des parents d'élèves. Il s'agit du Coordonnateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), Meziane Meriane, du président de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri, du Secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'Education et de la formation (SATEF), Boualem Amoura, du secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), Ferhat Chabekh, du président de la Fédération nationale des travailleurs de l'Education, Belamouri Laghlidh, du Secrétaire général du Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l'Education nationale (SCCOPEN), Sidali Bahari, du président de l'Association nationale des parents d'élèves, Khaled Ahmed et d'un représentant de la Fédération nationale des associations des parents d'élèves et des membres du Conseil des lycées d'Algérie (CLA). Dans des déclarations à la presse avant la réunion, les syndicats ont été unanimes quant à la proposition de refaire le bac partiellement soit dans les matières dont les sujets ont fuité et diffusés via les réseaux sociaux, depuis le deuxième jour des épreuves. Il s'agit notamment de la branche des sciences expérimentales et trois autres branches. Les partenaires sociaux avaient soumis jeudi une série de propositions au ministère, consistant en la réorganisation en session extraordinaire des épreuves du baccalauréat dans son intégralité après Aid El-Fitr, ou la réorganisation partielle de l'examen, soit uniquement les épreuves dont les sujets ont fuité, ou son maintien.