L'élection des membres de la Commission de l'Union africaine (UA) dont le président de cette instance, se déroulera ce lundi à Kigali (Rwanda) lors de la 2ème journée de la 27ème Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA. "Lundi aura lieu l'élection pour le renouvellement de la Commission de l'UA et pour laquelle l'Algérie a présenté la candidature de l'ambassadeur Smail Chergui au poste de Commissaire à la paix et à la sécurité", a indiqué dimanche soir à la presse le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, en marge des travaux du sommet. Trois candidats sont en lice pour succéder à la sud-africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, à la tête de la Commission de l'UA depuis 2012. il s'agit de la ministre des Affaires étrangères du Botswana, Pelonomi Venson-Moitoi, de l'ancienne vice-président ougandaise, Speciosa Wandira Kazibwe, et du ministre des Affaires étrangères de la Guinée équatoriale, Agapito Mba Mokuy. M. Messahel a indiqué, par ailleurs, que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, dont le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika aux travaux de la 27ème session du sommet, ont approuvé le budget de l'UA pour l'exercice 2017. L'autre point important examiné par le sommet est la réforme des Nations Unies notamment de son Conseil de sécurité, a-t-il indiqué, soulignant que l'Algérie a exprimé son "attachement" à la position africaine commune (Consensus d'Ezulwini), incarnée par le Comité des 10 dont l'Algérie est membre. L'UA a demandé des réformes "profondes" du Conseil de sécurité de l'Onu, et l'Afrique, qui ne dispose que de trois sièges non-permanents au Conseil de sécurité de l'ONU, réclame deux sièges permanents avec droit de Veto et cinq sièges non-permanents, a-t-il rappelé. "Nous avons abouti à un consensus sur une position africaine commune en ce qui concerne ce point", a-t-il fait savoir, indiquant que le Comité des dix a été chargé de faire campagne, dans ce sens, à tous les niveaux, notamment auprès des blocs régionaux. Il a indiqué que les réformes lancées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika améliorent la place et le rôle de la femme dans la société, rappelant que la dernière révision de la Constitution algérienne a donné une place de choix à la femme et un rôle essentiel au niveau du Parlement et des parties politiques. M. Messahel a indiqué que le Premier ministre a eu, en marge du sommet de l'UA, des rencontres avec des présidents de délégation et de chefs d'Etat, relevant que le Premier ministre avait remis à des chefs d'Etat un message du président Bouteflika.