Le président du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), Mohamed Said, a estimé, lundi à Ouargla, qu'aller vers le changement escompté nécessitait de faire preuve de "réalisme". Lors d'un meeting à la Maison de la culture Moufdi Zakaria, au huitième jour de campagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain, Mohamed Said a affirmé qu'"aller vers le changement escompté nécessitait de faire preuve de réalisme", ajoutant que ce changement ne peut se concrétiser que "par étape" et dans la "stabilité". Pour le PLJ, l'accès au pouvoir ne peut intervenir que "par les urnes", a-t-il souligné dans ce contexte, ajoutant que le "principe démocratique" doit constituer le soubassement de l'édifice de l'Etat. Le même responsable partisan a mis en exergue aussi, devant un parterre de partisans et de sympathisants de sa formation politique, sa vision de la construction d'une société moderne, basée, dit-il, sur "le façonnement du comportement et de la mentalité de l'individu". Il a, dans le même ordre d'idées, insisté sur l'importance de la préservation de la mémoire de la société, en accordant l'intérêt voulu à la question de l'Histoire dont "il appartient de s'armer" pour affronter les défis, avant de mettre l'accent sur la préservation des composantes identitaires nationales afin de renforcer l'unité nationale, et ainsi se prémunir contre les plans ourdis par les ennemis de l'Algérie. Le président du PLJ a appelé, au terme de son intervention, les citoyens à se rendre massivement aux urnes le jour "J" et à se prononcer en faveur des candidats de son parti qui jouissent, a-t-il dit, de la "compétence", à leur donner la chance de les représenter et leur exiger des comptes à la fin de leur mandat électoral.