Le président du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), Mohamed Saïd, a souligné samedi à Souk-Ahras que la langue amazighe est une langue nationale et officielle, conformément à la Constitution, qu'il faut "nécessairement généraliser car elle constitue une composante de l'unité nationale". Animant un rassemblement populaire en présence des militants et des sympathisants de son parti, à la salle des conférences Miloud Tahri, dans le cadre de la campagne électorale pour les prochaines législatives, M. Saïd a plaidé en faveur de "la généralisation de l'enseignement de Tamazight à travers le territoire national" et mis en garde contre son exploitation à des fins "tendancieuses". Mettant l'accent sur l'importance de sauvegarder l'unité nationale et de soutenir les efforts déployés par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) ainsi que les différents services de sécurité, en vue de préserver la sécurité du pays, le président du PLJ a appelé à "la nécessité d'édifier des institutions ayant une légitimité suffisante", ce qui recommande, pour ce faire, selon lui, l'existence d'une "volonté politique". Il a rappelé, par ailleurs, le passé révolutionnaire de la wilaya de Souk-Ahras qui réclame, selon lui, de "prendre nos responsabilités en protégeant le legs des chouhada qui sont tombés en martyrs par dizaines de milliers dans cette région", ajoutant que "chaque petite parcelle de la wilaya, tout au long des frontières Est, est irriguée de leur sang". Le président du PLJ a également considéré que le scrutin du 4 mai prochain est "une occasion importante et décisive dans l'histoire du peuple algérien", exprimant le "vœu que le parlement 2017 soit différent de ses prédécesseurs en introduisant du sang neuf dans les veines de l'Etat en choisissant les plus compétents pour l'édification du pays". Il a, en outre, estimé que certains pratiques "fausses" de la vie politique se sont "traduites négativement sur l'activité politique, chez certains, incitant plusieurs personnes intègres à boycotter la politique", ajoutant que "la situation actuelle requiert un changement sans recourir à des règlements de compte". Après avoir affirmé que "l'Algérie ne se construit pas sans mémoire et sans honorer notre glorieuse Révolution et son histoire", M. Saïd a convié l'assistance à donner une chance aux candidats de son parti, au prochain rendez-vous électoral, pour leur permettre de décrocher des sièges dans le prochain parlement pour qu'ils puissent transmettre les doléances des citoyens.