La couverture médiatique de la campagne électorale des législatives du 4 mai prochain par les chaines de télévision publiques et privées n'a pas enregistré "de dépassements", a assuré dimanche à Alger, le ministre de la Communication, Hamid Grine. "En toute franchise, je n'ai pas remarqué ou vu de dépassements dans aucune des TV, privées ou publiques", a-t-il indiqué à la presse en marge d'une conférence à l'Ecole nationale supérieure de journalisme portant sur "la circulation de l'information en droit international et en droit interne". M. Grine a ajouté, dans ce sillage, qu'il avait eu un entretien avec le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal au sujet de journaux qui utilisent la propagande au profit de certains partis dans la couverture des législatives, relevant qu'il avait demandé aux responsables de médias, qu'ils soient privés et publics "de ne pas recourir à la propagande politique". Interrogé sur l'accréditation des journalistes étrangers pour la couverture des législatives, M. Grine a indiqué qu'ils étaient environ une quarantaine, ajoutant qu'il "y a une différence entre les législatives qui enregistrent des demandes moins élevées que les élections présidentielles". S'agissant de la fusion des six journaux publics (El Moudjahid, Echaab, El Massa, Horizons, El-Djoumhouria et Ennasr), dans un même groupe, M. Grine a indiqué que ces quotidiens ne seront pas transformés en hebdomadaire ou regroupés pour en faire deux journaux, ajoutant qu'aucun employé de ces journaux "ne sera touché par une quelconque mesure". Cette reconfiguration des journaux publics, actée par le Conseil des participations de l'Etat (CPE), vise à faire face aux difficultés économiques de ces entreprises ainsi qu'au déclin des médias publics qui souffrent d'une "désaffection du public", a-t-on expliqué récemment auprès du ministère de la Communication.