Les ministres algérien, tunisien et égyptien des Affaires étrangères se sont félicités lundi à Alger de la détermination, par les parties Libyennes, des points de l'Accord politique concernés par l'amendement, mettant en avant l'importance du mécanisme des pays voisins de la Libye initié par l'Algérie et son approche pour le règlement de la crise libyenne axée sur le dialogue et la réconciliation nationale. Dans "La Déclaration ministérielle d'Alger pour le soutien au règlement politique inclusif en Libye" ayant sanctionné les travaux de la réunion tripartite sur la Libye tenue lundi à Alger, les ministres des Affaires étrangères des trois pays "se sont félicités de la détermination, par les parties libyennes, des points de l'Accord politique concernés par l'amendement", encourageant "l'accélération du lancement des négociations en vue d'adopter des formules consensuelles et parachever la mise en oeuvre des dispositions de l'Accord politique". Les MAE des trois pays ont également salué "les étapes positives accomplies à la faveur de la composition de la Commission mixte du dialogue, ainsi que les rencontres ayant regroupé des personnalités politiques et d'importants acteurs libyens". "La Déclaration ministérielle d'Alger pour le soutien au règlement politique inclusif en Libye" a relevé l'importance du mécanisme des pays voisins de la Libye initié par l'Algérie, en mai 2014, en marge des réunions ministérielles du Mouvement des non-alignés et "l'approche adoptée par ce mécanisme dans le règlement de la crise libyenne basée sur l'accompagnement du peuple libyen dans sa quête pour recouvrir sa sécurité et sa stabilité, rappelant les conclusions de ses réunions". Les pays voisins de la Libye avaient convenu à l'issue de la réunion ministérielle tenue le 8 mai 2017 à Alger de la nécessité d'encourager la réconciliation nationale en Libye, le rejet de toute forme de violence et d'interférence étrangère dans les affaires de la Libye et de toute option militaire, et ce pour assoir la réconciliation nationale en Libye. Les ministres ont également mis en avant le rôle de leurs pays (Algérie, Tunisie et Egypte) dans la relance du processus politique onusien et les efforts déployés par la Mission des Nations Unies pour parrainer le processus, qualifiant le transfert du siège de la mission onusienne en Libye vers la capitale libyenne Tripoli de "pas positif". Lors de cette réunion, les ministres des Affaires étrangères des trois pays ont passé en revue la situation sécuritaire prévalant en Libye et les affrontements survenus dans plusieurs villes et régions du pays, ainsi que les efforts des parties libyennes, au double plan nationale et local, visant à poursuivre le dialogue national inclusif et assoir la réconciliation nationale dans le cadre de l'initiative tripartite incluant l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte. L'occasion a également été pour examiner les efforts consentis par les trois pays en vue d'encourager les parties libyennes à trouver des solutions consensuelles aux points de divergences entravant la mise en oeuvre de l'Accord politique. Les trois parties ont convenu au terme de cette réunion de tenir la prochaine rencontre en Egypte. La date de ce rendez-vous sera fixée ultérieurement après concertation entre les trois ministres des Affaires étrangères.