Au total 130.602.056 personnes ont fréquenté les plages de la côte algérienne durant la saison estivale de cette année, selon des estimations communiquées à l'APS dimanche à Oran par la Direction générale de la protection civile (DGPC). Venant en tête des 14 wilayas côtières, Oran et Ain Témouchent ont réalisé le plus fort nombre d'estivants durant cette dernière saison estivale, en enregistrant plus de 17 millions pour chacune de ces wilayas de la région ouest du pays, a-t-on souligné dans un bilan des activités de la protection civile de la période allant du 1er juin à ce jour. Mostaganem a enregistré, quant à elle, un chiffre de près de 16,5 millions d'estivants, Alger près de 4,8 millions, Jijel plus de 13 millions, alors que le faible flux a été observé au niveau des plages d'Annaba avec un peu plus de 2,6 millions d'estivants. En 2016, la belle saison avait connu une affluence d'environ 120 millions estivants sur les plages de la côte algérienne, a-t-on rappelé. Le bilan de la Protection civile fait également état de 127 décès par noyades, dont 74 cas ont été enregistrés sur des plages interdites à la baignade. Selon le sous-directeur des statistiques et de l'information auprès de la (DGPC), le colonel Farouk Achour, cette année a connu une augmentation du nombre des victimes de noyade, notant qu'en 2016 et durant la saison estivale 124 cas de décès par noyade ont été enregistrés par la protection civile. Pour les 53 cas des personnes décédées noyées dans les plages surveillées, 35 victimes ont été déplorées pendant les heures de surveillance et 18 autres hors heures de surveillance. Le chiffre des personnes sauvées d'une noyade certaine a augmenté d'un peu plus de 48.000 cas l'été 2016 à plus de 53.000 durant l'été de cette année, qui a été marqué également par près de 80.000 interventions sur les plages, plus de 20.000 personnes soignées sur place et 4.917 personnes évacuées vers les centres de santé. Le même bilan a relevé également deux personnes mortes et 13 autres blessés dans des accidents en mer causés par des engins nautiques, tels que les jet-skis. Le colonel Achour a indiqué que de "grands efforts ont été consentis par les pouvoirs publics afin de prévenir les cas de noyade, dont la majorité sont constatés au niveau des plages interdites à la baignade (non surveillées), et ce, notamment à travers l'ouverture de maximum de plages à la baignade", signalant que la DGPC a veillé cette année à prolonger la durée de surveillance des plages de 8 heures à 20 heures, au lieu de 9h à 19 heures. Il a signalé également que certains cas de noyade enregistrés sur des plages surveillées et durant l'horaire de surveillance, notamment des enfants, incombent à la négligence des parents qui laissaient leurs enfants se baigner au milieu des foules sans une surveillance aux abords des plages.