Plus de 200 chercheurs de la communauté algérienne établie à l'étranger activant dans d'importantes entreprises de haute technologie dans le monde sont revenus au pays dans le cadre du projet Alger Smart ville, a-t-on appris mercredi auprès de la wilaya d'Alger. Lancé depuis près d'une année, le projet Alger Smart ville a "attiré d'ores et déjà plus de 200 jeunes chercheurs établis à l'étranger et dont les innovations technologiques leurs avaient permis de décrocher plusieurs brevets mais ont choisi de revenir dans leur pays afin de participer dans la conception d'Alger comme ville intelligente", a indiqué à l'APS, Mme Fatiha Slimani, responsable du projet Alger Smart ville à la wilaya. "Les compétences nationales de la diaspora reviennent au bercail, c'est pour dire que l'exode de la matière grise algérienne commence à connaitre le phénomène inverse, nos scientifiques rentrent au pays" , a-t-elle tenu à souligner. Etant un accélérateur de startups (mettre les startups en relation avec les acheteurs de leurs solutions et conclure des contrats), l'institut Haba est détenteur de plus de 1000 brevets aux Etats-Unies, selon la responsable. Cet institut active actuellement à Alger pour la création et l'accompagnement des startups et va réceptionner au début de l'année 2018, "le premier grand fablab" (endroit où les startups peuvent disposer des outils et du matériel nécessaires pour créer leurs prototypes) au niveau des voûtes d'Alger, a annoncé Mme. Slimani. Parmi les éminents scientifiques que l'Algérie a récupérés, il y a lieu de citer aussi, le Dr Noureddine Taibi, diplômé de l'Ecole nationale polytechnique. Cet ingénieur qui avait a créé sa propre société activant dans le domaine technologique aux Etats Unies est revenu au bercail pour créer une société similaire à Alger. Il active actuellement entre l'Algérie et les Etats Unies.