Le secteur du commerce se penche sur les moyens d'introduire deux nouveaux certificats sur les produits importés que les importateurs auront à se faire délivrer, a indiqué jeudi à APS, le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi. Constituant une garantie de la qualité du produit importé, le premier certificat concerne la commercialisation du produit importé dans le pays d'origine et le deuxième les prix d'achat au pays d'origine, a ajouté le premier responsable du secteur. "Le but n'est pas de rajouter de nouvelles charges sur les prix des produits importés mais ce sont là des mesures nécessaires pour garantir la qualité du produit" (Benmeradi) "Le but n'est pas de rajouter de nouvelles charges sur les prix des produits importés mais ce sont là des mesures nécessaires pour garantir la qualité du produit", a précisé le ministre du commerce en réponse aux préoccupations des députés, lors de son passage devant la Commission des finances et du budget à l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du débat autour du projet de la loi des Finances (PLF) 2018. Pour le contrôle de qualité des produits en vente sur le marché national, le secteur dispose de 25 laboratoires de contrôle de qualité au niveau national. Un nombre appelé a atteindre 48 dans les prochaines années. Pour le ministre "rien n'empêche une révision globale de l'accord d'association avec l'UE". Abordant le budget alloué au secteur au titre de l'exercice 2018, M. Benmeradi a indiqué que le budget de fonctionnement élevait à 20 milliards de dinars soit 4% seulement du budget de fonctionnement de l'Etat, et celui d'équipement à 2.248.000.000 dinars soit 1% du budget de fonctionnement de l'Etat, qualifiant ce budget de "très faible". Le secteur s'emploiera à réaliser les objectifs tracés en fonction des ressources financières disponibles, d'autant qu'il recrute 13.500 fonctionnaires dont 50% activant dans le contrôle et la répression de la fraude et 50% de personnel administratif, a ajouté le ministre. Lors de cette séance, les députés ont abordé plusieurs dossiers ayant trait notamment à la régulation du marché et des prix, au déficit enregistré en moyens humains et matériels au niveau des inspections du commerce, aux licences d'importations, au contrôle des produits importés et aux biens inexploités relevant du secteur du commerce. Par ailleurs, des députés ont émis des appréhensions au sujet de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC, tandis que d'autres ont encouragé cette adhésion, arguant que le retard ne sert pas l'économie nationale qui s'est ouverte au commerce extérieure avant même son adhésion à l'Organisation. D'autres ont mis l'accent sur l'impératif de revoir et réévaluer l'accord d'association Algérie-UE.