La campagne électorale des élections locales du 23 novembre débutera dimanche prochain et LA loi relative au régime électoral a bien encadré le déroulement de cette campagne et le mode de son financement. Ainsi, la loi dans son article 173 précise que la campagne électorale est déclarée ouverte vingt-cinq (25) jours avant la date du scrutin et s'achève trois (3) jours avant la date du scrutin, alors que l'article 174 stipule que nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne en dehors de la période prévue à l'article précédent. Selon la même loi organique, adoptée en 2016 dans le sillage de la révision constitutionnelle, l'utilisation de langues étrangères durant la campagne électorale est interdite. Durant la campagne électorale, souligne l'article 176, les candidats, au titre de partis politiques, "sont tenus de respecter leur programme partisan et, pour les candidats au titre d'indépendants, sont tenus de respecter leur programme électoral. En tout état de cause, les candidats sont tenus de respecter les dispositions de la Constitution". Selon la même loi, l'utilisation, sous quelque forme que ce soit, des lieux de culte, des institutions et administrations publiques, ainsi que des établissements d'éducation, d'enseignement et de formation, quelle que soit leur nature ou appartenance à des fins de propagande électorale, est interdite. Pour assurer un bon déroulement de la campagne électorale, la loi énonce que tout candidat doit s'interdire tous geste, attitude, action ou autre comportement déloyal, injurieux, déshonorant, illégal ou immoral et veiller au bon déroulement de la campagne électorale et stipule également que l'usage malveillant des attributs de l'Etat, est interdit. Au chapitre du financement de la campagne, la même loi stipule dans son article 190 que les campagnes électorales sont financées au moyen de ressources provenant de la contribution des partis politiques, de l'aide éventuelle de l'Etat accordée équitablement, des revenus du candidat. Dans son article 191, la loi stipule qu'il est interdit à tout candidat à une élection à un mandat national ou local, de recevoir, d'une manière directe ou indirecte, des dons en espèces, en nature ou toute autre contribution, quelle qu'en soit la forme, émanant d'un Etat étranger ou d'une personne physique ou morale de nationalité étrangère.