La prise en charge de la question sociale dans le secteur de l'éducation nationale est une préoccupation "majeure" de l'Etat algérien, a affirmé lundi à Paris la ministre du secteur, Nouria Benghabrit. Les efforts consentis en matière de prise en charge sociale dans le domaine de l'éducation, malgré la situation que traverse le pays révèlent "toute l'importance" qu'accorde l'Etat à ce secteur à travers notamment la gratuité du manuel, l'ouverture des cantines scolaires aux enfants qui en ont besoin, mais aussi à travers l'allocation d'aide financière aux élèves des familles démunies (3.000 DA) et le transport scolaire, a expliqué la ministre dans une déclaration à l'APS et à la chaîne III de la Radio nationale, en marge de la 39e session de la Conférence générale de l'Unesco qui se tient à Paris du 30 octobre au 14 novembre. Elle a souligné que tout ceci "montre que la problématique de l'équité, de la gratuité et de l'école publique constitue une préoccupation majeure de l'Etat algérien". "J'interviendrai mercredi devant la Conférence générale pour mettre l'accent sur les acquis de l'Algérie en matière notamment de la révision de la Constitution de 2016 qui correspond totalement aux grands principes sur lesquels l'Unesco est en train de travailler", a-t-elle indiqué, citant entre autres l'ouverture sur les langues, à l'exemple de tamazight, langue non seulement nationale mais aussi officielle, la problématique de la liberté de la presse, ainsi que les efforts sur le positionnement de l'école et de l'éducation à travers l'Algérie. Présidant la délégation algérienne, Mme Benghabrit participe aux travaux de la 39e session de la Conférence générale de l'Unesco, ouverte lundi à Paris. Elle prendra part à la réunion de haut niveau sur le thème Renforcement des responsabilités dans la mise en oeuvre de l'Objectif de développement durable numéro 4 (ODD4) Education 2030 , ainsi qu'à la table-ronde sur le thème La responsabilité et la recevabilité : diversité des approches.