Le président français, Emmanuel Macron, s'est offert mercredi une promenade pédestre à Alger-Centre dans le cadre de la visite d'amitié et de travail qu'il effectue en Algérie à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Accompagné du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah et du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, le président français a été accueilli à son arrivée à la Grande poste par le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh et le président de la Commune d'Alger-Centre, Abdelhakim Bettache. Lors de cette promenade, le chef de l'Etat français a emprunté la rue Larbi-Ben M'hidi où il a serré la main et échangé des propos avec des citoyens attablés sur des terrasses de cafés ou se trouvant sur les trottoirs de la rue avant de se diriger vers la Place de l'Emir Abdelkader, un des grands symboles de la résistance algérienne contre l'occupation française. Le président français a achevé sa promenade en se rendant à la Librairie du Tiers Monde. Dans une déclaration à la presse, M. Macron s'est dit d'emblée "heureux" de l'accueil qui lui a été réservé lors de cette promenade. "Je veux transmettre un message au peuple algérien (à travers cette visite) que je veux une France aux côtés de l'Algérie et qui aide la jeunesse algérienne à réussir", a-t-il déclaré, ajoutant que le développement de la coopération bilatérale sera également un des grands dossiers de cette visite. "Notre mission est d'aller de l'avant et prendre des décisions structurantes pour les prochains mois et les prochaines années, notamment en matière économique et de sécurité collective", a-t-il souligné. Sur la question de la mémoire, il a précisé que ses positions envers cette question "n'ont pas changé", souhaitant ouvrir une "page d'avenir" dans les relations algéro-françaises. La visite de M. Macron en Algérie, qui s'inscrit dans le cadre du partenariat d'exception que l'Algérie et la France sont attelées à bâtir et à conforter, sera une occasion pour les deux pays, notamment durant les entretiens entre les deux Chefs d'Etat, d'explorer de nouvelles voies pour renforcer la coopération et le partenariat entre l'Algérie et la France et de procéder à une concertation sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun.