L'année 2017 a été particulière en France pour le dossier du Sahara occidental dans le sens où il a gagné en visibilité malgré une position français favorable au Maroc et le black-out des médias hexagonaux sur la lutte légitime du peuple sahraoui. La colonisation du territoire sahraoui par le Maroc, les violations des droits de l'homme dans ce territoire occupé depuis plus de 40 ans et le procès des militants sahraouis ont occupé la scène française par l'organisation, en octobre à Vitry-sur-Seine (sud de Paris), de la 42e session de la Conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) et d'une rencontre parlementaire, à une journée d'intervalle, à l'Assemblée française. Les avocats français, belges, espagnols, italien et allemands, ont indiqué que l'état de santé de plusieurs des prisonniers politiques sahraouis détenus aux Maroc est très préoccupant, parce qu'ils ne reçoivent plus, selon eux, les traitements médicaux adaptés à leurs pathologies. Ils lui ont demandé d'évoquer, au cours de sa visite, la situation des droits de l'homme au Maroc et son rapport étroit avec toute coopération diplomatique et économique. Il est aussi question de rappeler à Rabat l'"impérieuse nécessité d'accorder aux prisonniers politiques sahraouis, un traitement digne et respectueux des droits de l'homme, de les préserver de toute forme de torture et de traitements inhumains, et leur assurer un accès effectif aux traitements médicaux indispensables à leur survie".