Les portes du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière demeurent "toujours ouvertes" pour les médecins-résidents pour un dialogue "responsable et réaliste", a affirmé jeudi à Alger, Slim Belkessam, conseiller du ministre de la Santé. "Les portes du ministère de la Santé demeurent toujours ouvertes pour les médecins-résidents pour un dialogue responsable et réaliste qui doit demeurer un moyen civilisé afin de traiter tous les problèmes" (Slim Belkessam) "Les portes du ministère de la Santé demeurent toujours ouvertes pour les médecins-résidents pour un dialogue responsable et réaliste qui doit demeurer un moyen civilisé afin de traiter tous les problèmes", a indiqué M. Belkessam en marge d'une conférence de presse sur la grippe saisonnière. Refusant "la politique du prendre ou laisser", M. Belkessam a relevé que "s'il y a des conditions rédhibitoires, cela devient une autre question", faisant observer que "lorsqu'on soumet une plateforme (de revendications), on entre dans un cycle de négociations jusqu'à ce que l'on trouve un terrain d'entente". Le Conseiller du ministre de la Santé a en outre annoncé qu'il y a "mise en place de mesures incitatives à caractère financier au profit des médecins-spécialistes qui effectuent le service civil dans les wilayas du Sud et des Hauts plateaux". Pour ce qui est du volet pédagogique, M. Belkessam a indiqué que le ministère de la santé leur a rappelé qu'"une commission mixte a été mise en place avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et qu'elle a commencé à travailler", ajoutant que "le ministre de la Santé s'est engagé à proposer à son collègue de l'Enseignement supérieur d'élargir cette commission aux représentants des médecins-résidents pour qu'ils puissent participer, suivre et constater par eux-mêmes le degré de prise en charge et d'avancement de cet aspect". Pour rappel, les médecins-résidents ont entamé une grève depuis plusieurs semaines pour réclamer l'amélioration de leur situation socio-professionnelle. Ils s'étaient rassemblés mercredi dans l'enceinte du Centre hospitalo-universitaire Mustapha Bacha à l'appel du Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) pour un sit-in national.