Un montant de l'ordre de 200 millions de dollars sera versé à Sonatrach par le Groupe italien d'ingénierie et d'exploration pétrolière Saipem en vertu d'un accord signé mercredi à Alger pour le règlement à l'amiable des litiges entre les deux parties, a indiqué le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour. Signé par le P-dg de Sonatrach et son homologue de Saipem, Stefano Cao, cet accord permet de régler à l'amiable les différends entre les deux parties relatifs à quatre (4) contrats. Il s'agit d'un contrat de réalisation d'une usine de liquéfaction de gaz à Arzew (train GNL3Z), un contrat de réalisation de trois trains de GPL, d'une unité de séparation d'huile (LDHP) et des installations de production de condensats à Hassi Messaoud, un contrat de réalisation de l'oléoduc GPL LZ2 24 (ligne et station) à Hassi R'mel, alors que le 4ème contrat porte sur la réalisation d'une unité de production gazière et pétrolière sur le champ Menzel Ledjmet pour le compte de l'association Sonatrach/FCP (First Calagary Pétroleum, Canada). De son côté, le P-dg de Saipem a qualifié cet accord d'"historique" ajoutant que le partenariat de son groupe avec Sonatrach a "un grand avenir commun". "C'est un grand jour pour Saipem et c'est aussi un grand jour pour moi personnellement. J'ai commencé ma carrière professionnelle en 1979 en Algérie. A mon retour en 2015 à Saipem, j'ai éprouvé un grand chagrin en constatant que le groupe n'avait pas de relation et des opportunités commerciales avec Sonatrach. Je me suis donné comme objectif de contribuer à régler les litiges entre les deux parties. L'accord signé aujourd'hui est historique pour Saipem. Les deux partenaires ont un grand avenir commun", a-t-il avancé. Par ailleurs, M. Ould Kaddour a indiqué que Sonatrach est en discussions avec le groupe américain Exxon Mobil qui, a-t-il dit, "veut venir en Algérie". "C'est important pour nous d'avoir des partenaires de cette envergure. Cela prouve que l'Algérie est un pays sûr, debout et qui attire les partenaires", a-t-il soutenu.