AYOUN Occupée - Les familles des détenus sahraouis du groupe "Gdeim Izik" ont appelé, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Gueterres, a intervenir rapidement pour faire pression sur le Maroc et l'amener rapidement à respecter ses engagements internationaux énoncés dans les chartes et us internationales garantissant aux détenus politiques sahraouis leurs droits et leur dignité. Les familles des détenus ont rappelé, dans une lettre adressée au SG de l'ONU, relayée dimanche par l'Agence de presse sahraouie (SPS), les souffrances qu'elles endurent depuis sept ans, suite à l'arrestation de leurs enfants par les forces d'occupation marocaine, au camp des réfugiés sahraouies "Gdeim Izik", à l'est de la ville d'El Ayoun. "Suite à l'attaque effectuée par les forces marocaines au niveau du camp Gdeim Izik, une large campagne d'arrestation eté menée au sein de citoyens sahraouis dont 25 militants des droits de l'homme ayant été présentés devant le tribunal militaire de Rabat (Groupe Gdeim Izik), pour des chefs d'accusations accablants dont homicide volontaire et constitution d'associations de malfaiteurs, sans preuves, en se référant uniquement à des procès verbaux et à des aveux obtenus sous l'effet de la torture", selon les rapports d'ONG internationales, à l'instar d'Amnesty International, Human Rights Watch et l'association marocaine des droits de l'Homme", expliquent les familles dans leur lettre. "Contrairement aux dispositions du droit humanitaire portant obligation du jugement et de l'incarcération des citoyens sahraouis dans le territoire du Sahara Occidental, territoire non autonome, nos enfants ont été jetés dans des prisons très éloignées, se situant pour certaines à plus de 1300 km", précisent les familles. "Nous vous écrivons, Monsieur le SG, pour attirer votre attention sur la situation déplorable que vivent nos enfants dans les geôles marocaines, où ils ont été éparpillés depuis le 16 septembre 2017, avec pour objectif de museler nos militants et de les contraindre à renoncer à revendiquer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", ont-elles dit. Les familles ont rappelé que les prisonniers de "Gdeim Izik" étaient privés de leurs droits garantis par le droit humanitaire international dont l'accès aux soins et aux études, ainsi que de tout contact extérieur notamment avec leurs familles, ajoutant que certains détenus sont complètement isolés", incitant neuf militants de ce groupe à entamer une grève de la faim illimitée depuis le 9 mars en cours. Suite à ce mouvement de grève, les autorités marocaines adoptent "des pratiques cruelles et dépourvues de toute humanité avec les détenus, violant ainsi les chartes internationales. Les familles ont appelé le SG de l'ONU à intervenir rapidement pour amener le Maroc à respecter ses engagements internationaux, dans le cadre des chartes et traités internationaux garantissant aux prisonniers politiques sahraouis, leurs droits et leur dignité.