Des membres des familles des 24 prisonniers politiques sahraouis dit "groupe Gdeim Izik", dont le procès est prévu vendredi à Rabat devant un tribunal militaire, ont appelé jeudi à l'application du droit international dans ce dossier. "Nous demandons à ce que les principes du droit international soient imposés dans le dossier du groupe de Gdeim Izik puisqu'il s'agit de détenus politiques qui ont exprimé des revendications par rapport à la question sahraouie qui est gérée par l'Organisation des Nations unies", a déclaré Mustapha El Mechdoufi, coordinateur des familles de prisonniers sahraouis dans une conférence de presse, organisée au siège de l'Association marocaine des droits humains (AMDH). Après avoir relaté les souffrances endurées par les familles des prisonniers durant 27 mois d'incarcération sans procès, il a appelé à leur libération et au jugement des responsables de "l'attaque" du camp de Gdeim Izik pour avoir commis des "exactions" à l'encontre des Sahraouis présents ce jour-là. Pour sa part, Me France Weyl, avocate au barreau de Paris et membre de l'Association internationale des juristes démocrates et de l'Association française droits et solidarité, a souligné que ce qui est "frappant" dans l'affaire des prisonniers sahraouis c'est "la violation généralisée et systématique du droit international et du droit marocain". L'incarcération des 24 Sahraouis s'est faite "sans aucune décision judiciaire et au mépris du droit international et des dispositions du code de procédure pénal marocain", a-t-elle affirmé en faisant remarquer que les deux précédents renvois du procès ont été décidés sans qu'on fournisse les raison. Elle a ajouté que le procès devant un tribunal militaire n'est pas conforme aux normes internationales notamment "en temps de paix" et est marqué par l'absence de garanties des droits de la justice, des droits de recours et des droits à entendre des témoins. Claude Mangin, épouse du prisonnier Annama Asfari, a relevé, pour sa part, l'absence d'interlocuteurs marocains dans ce dossier dans les différents départements lors des contacts entrepris par les familles durant les 27 mois de détention, estimant que c'est "une situation de non droit total". De son coté,Khadija Ryadi, présidente de l'AMDH, a rappelé que son organisation suivait de près ce dossier depuis le démantèlement du camp sahraoui et qu'elle avait dénoncé les arrestations, leur situation (les détenus) dans la prison et condamné leur comparution devant un tribunal militaire ainsi que la longue période de détention. Les prisonniers politiques sahraouis sont détenus à la prison locale 2 de Salé (ville jumelle de Rabat), depuis l'assaut donné par les forces marocaines au camp de Gdeim Izik près d'El-Ayoun (Sahara occidental) le 8 novembre 2010. Plus de 20.000 Sahraouis avaient élu domicile dans ce camp pour "défendre leurs droits politiques, économiques et sociaux", rappelle-t-on. Le 24 octobre 2012 le tribunal militaire de Rabat avait reporté leur procès, pour la seconde fois après un premier report intervenu le 13 janvier 2012. Aucune raison n'avait été fournie sur ces deux reports par le tribunal militaire. Des observateurs européens, qui suivent le procès, avaient affirmé qu'"un renvoi sans audience équivalait à un déni de justice et un signe de la faiblesse de l'accusation et de la vacuité du dossier". Depuis leur incarcération, les prisonniers sahraouis ont observé plusieurs grèves de la faim afin d'alerter l'opinion publique et revendiquer l'amélioration de leurs conditions de détention ainsi que leur libération inconditionnelle ou la tenue d'un procès juste et équitable devant un tribunal civil. Leur situation avait suscité la préoccupation de l'AMDH qui avait interpellé, en mai 2012, le ministère de la Justice marocain sur les conditions de leur détention et avait demandé son intervention "immédiate" pour éviter le pire vu l'état inquiétant de leur santé. Pour sa part, l'Association de défense des droits de l'Homme (ASDHOM) avait adressé de Paris, une lettre au ministre marocain de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, dans laquelle elle réclame leur "libération immédiate dans la mesure où leurs droits à un procès équitable et transparent n'est pas garanti". Selon l'association "leurs détentions provisoires sont illégales même au regard du droit pénal marocain qui fixe la durée légale de la détention provisoire à douze mois". Pour sa part, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a attiré l'attention dans une lettre adressée, dernièrement, au secrétaire général de l'Onu sur l'"illégalité du jugement des prisonniers par un tribunal militaire marocain". Pour rappel, à la suite de leur arrestation, des membres de leurs familles avaient observé plusieurs sit-in à Rabat pour attirer l'attention sur leurs conditions d'incarcération. Les prisonniers sahraouis, militants des droits de l'Homme, sont notamment accusés d"'atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat, formation d'une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l'exercice de leur fonction". Selon la loi marocaine, ils risquent la réclusion à perpétuité. Des membres des familles des 24 prisonniers politiques sahraouis dit "groupe Gdeim Izik", dont le procès est prévu vendredi à Rabat devant un tribunal militaire, ont appelé jeudi à l'application du droit international dans ce dossier. "Nous demandons à ce que les principes du droit international soient imposés dans le dossier du groupe de Gdeim Izik puisqu'il s'agit de détenus politiques qui ont exprimé des revendications par rapport à la question sahraouie qui est gérée par l'Organisation des Nations unies", a déclaré Mustapha El Mechdoufi, coordinateur des familles de prisonniers sahraouis dans une conférence de presse, organisée au siège de l'Association marocaine des droits humains (AMDH). Après avoir relaté les souffrances endurées par les familles des prisonniers durant 27 mois d'incarcération sans procès, il a appelé à leur libération et au jugement des responsables de "l'attaque" du camp de Gdeim Izik pour avoir commis des "exactions" à l'encontre des Sahraouis présents ce jour-là. Pour sa part, Me France Weyl, avocate au barreau de Paris et membre de l'Association internationale des juristes démocrates et de l'Association française droits et solidarité, a souligné que ce qui est "frappant" dans l'affaire des prisonniers sahraouis c'est "la violation généralisée et systématique du droit international et du droit marocain". L'incarcération des 24 Sahraouis s'est faite "sans aucune décision judiciaire et au mépris du droit international et des dispositions du code de procédure pénal marocain", a-t-elle affirmé en faisant remarquer que les deux précédents renvois du procès ont été décidés sans qu'on fournisse les raison. Elle a ajouté que le procès devant un tribunal militaire n'est pas conforme aux normes internationales notamment "en temps de paix" et est marqué par l'absence de garanties des droits de la justice, des droits de recours et des droits à entendre des témoins. Claude Mangin, épouse du prisonnier Annama Asfari, a relevé, pour sa part, l'absence d'interlocuteurs marocains dans ce dossier dans les différents départements lors des contacts entrepris par les familles durant les 27 mois de détention, estimant que c'est "une situation de non droit total". De son coté,Khadija Ryadi, présidente de l'AMDH, a rappelé que son organisation suivait de près ce dossier depuis le démantèlement du camp sahraoui et qu'elle avait dénoncé les arrestations, leur situation (les détenus) dans la prison et condamné leur comparution devant un tribunal militaire ainsi que la longue période de détention. Les prisonniers politiques sahraouis sont détenus à la prison locale 2 de Salé (ville jumelle de Rabat), depuis l'assaut donné par les forces marocaines au camp de Gdeim Izik près d'El-Ayoun (Sahara occidental) le 8 novembre 2010. Plus de 20.000 Sahraouis avaient élu domicile dans ce camp pour "défendre leurs droits politiques, économiques et sociaux", rappelle-t-on. Le 24 octobre 2012 le tribunal militaire de Rabat avait reporté leur procès, pour la seconde fois après un premier report intervenu le 13 janvier 2012. Aucune raison n'avait été fournie sur ces deux reports par le tribunal militaire. Des observateurs européens, qui suivent le procès, avaient affirmé qu'"un renvoi sans audience équivalait à un déni de justice et un signe de la faiblesse de l'accusation et de la vacuité du dossier". Depuis leur incarcération, les prisonniers sahraouis ont observé plusieurs grèves de la faim afin d'alerter l'opinion publique et revendiquer l'amélioration de leurs conditions de détention ainsi que leur libération inconditionnelle ou la tenue d'un procès juste et équitable devant un tribunal civil. Leur situation avait suscité la préoccupation de l'AMDH qui avait interpellé, en mai 2012, le ministère de la Justice marocain sur les conditions de leur détention et avait demandé son intervention "immédiate" pour éviter le pire vu l'état inquiétant de leur santé. Pour sa part, l'Association de défense des droits de l'Homme (ASDHOM) avait adressé de Paris, une lettre au ministre marocain de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, dans laquelle elle réclame leur "libération immédiate dans la mesure où leurs droits à un procès équitable et transparent n'est pas garanti". Selon l'association "leurs détentions provisoires sont illégales même au regard du droit pénal marocain qui fixe la durée légale de la détention provisoire à douze mois". Pour sa part, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a attiré l'attention dans une lettre adressée, dernièrement, au secrétaire général de l'Onu sur l'"illégalité du jugement des prisonniers par un tribunal militaire marocain". Pour rappel, à la suite de leur arrestation, des membres de leurs familles avaient observé plusieurs sit-in à Rabat pour attirer l'attention sur leurs conditions d'incarcération. Les prisonniers sahraouis, militants des droits de l'Homme, sont notamment accusés d"'atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat, formation d'une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l'exercice de leur fonction". Selon la loi marocaine, ils risquent la réclusion à perpétuité.