Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé mardi à Aïn Defla que l'Algérie refusait et combattait les pratiques de la religion visant à cultiver la haine et la violence, observant que par essence, l'Islam est une religion unificatrice qui bannit la violence sous toutes ses formes. "Nous refusons et combattons de la manière la plus énergique qui soit que la religion serve de moyen pour cultiver la haine, la discorde et la violence car, par essence, l'Islam est une religion qui prône l'unité et qui bannit la violence sous toutes ses formes", a indiqué le ministre à l'ouverture de la quatorzième édition du colloque portant sur le rite malékite qu'abrite Aïn Defla trois jours durant. Des chouyoukh de zaouia ainsi que des représentants des directions des Affaires religieuses des 48 wilayas du pays (directeurs, inspecteurs et présidents des conseils scientifiques) prennent également part à cette manifestation culturelle et scientifique, organisée conjointement par le ministère des Affaires religieuses et des wakfs et la wilaya d'Aïn Defla. Pour rappel, l'édition précédente du colloque avait été consacrée au renouveau dans te rite malékite. Le rite de Malik Ibn Anas (710-795), l'imam de Médine, l'une des deux Villes saintes de l'Islam, est adopté par de larges pans des populations musulmanes des pays du Maghreb et du Nord de l'Afrique depuis des siècles, grâce à son objectivité et ses références reconnues et attestées. D'aucuns s'accordent à dire que l'Ecole malékite a œuvré à la lutte contre la prolifération des sectes et les nouvelles tendances issues d'interprétations fallacieuses et hasardeuses des préceptes du saint Coran.