La prise en charge des victimes de la tragédie nationale, inscrite dans la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, plébiscité par un referendum populaire en 2005, aura permis d'endiguer les tentations extrémistes et de préserver la cohésion de la société et de son unité. C'est ainsi qu'une série de lois et de décrets ont vu le jour pour une véritable mise en œuvre de cette Charte qui a généré notamment le rétablissement de la paix et de la stabilité dans tout le pays et contribué au renforcement de l`harmonie de la société algérienne. Des milliers de dossiers ont été à cet effet traités dans le cadre de la Concorde civile et de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale afin de régulariser toutes les situations en suspens causées par la décennie de terrorisme et de violence, vécue par le pays dans les années 90 du siècle dernier. Evoquant les acquis enregistrés à la faveur de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, le chef de l`Etat a affirmé que "tout ce qui a pu être accompli à l'ombre de la Concorde civile, de la Paix et de la Réconciliation nationale, constitue une somme d`acquis pour lesquels nous remercions Allah et sur lesquels nous pouvons continuer à bâtir davantage et à avancer plus loin encore". "La paix retrouvée, la sécurité du pays préservée et la construction nationale relancée, telles sont les trois réalisations majeures qu`a facilité votre choix en faveur de la Réconciliation nationale et il était utile de les rappeler en cette date commémorative", a relevé le président de la République. De son côté, la secrétaire générale de l'Organisation Nationale des Victimes du Terrorisme (ONVT), Fatima Zahra Flici, a indiqué samedi dernier à Aïn Defla que la célébration de "la journée internationale du vivre-ensemble en paix", décidée par les Nations Unies sur proposition de l'Algérie, "confortait la Charte de la réconciliation nationale qui a permis au pays de recouvrer la paix et la stabilité". Elle a souligné, dans ce sens, que cette Charte "s'est révélée être un puissant appui pour la reconstruction du tissu de la nation et la reconstitution de la cohésion nationale et de l'unité du pays", ajoutant que la démarche privilégiée pour y arriver "visait notamment à promouvoir la culture de la paix, de la tolérance et de l'inclusion". Adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 8 décembre dernier, sur proposition de l'Algérie, la résolution 72/130 a proclamé le 16 mai de chaque année, "Journée internationale du vivre ensemble en paix".