Deux jours après la décision de la Fédération algérienne de football (FAF) de se passer des services du sélectionneur national Rabah Madjer, les spéculations vont bon train sur l'identité du futur coach des Verts, dont la barre technique fait face depuis deux années à une instabilité criarde. Une certitude : le successeur de Madjer sera un étranger. La FAF s'est mis à l'évidence de l'échec de l'option locale représentée par l'ancien capitaine de la sélection à la Coupe d'Afrique des nations CAN-1990, qui avait succédé en octobre 2017 à l'Espagnol Lucas Alcaraz, héritant d'une situation difficile suite à l'élimination de l'Algérie de la course pour la Coupe du monde 2018 en Russie. Le départ de Madjer, dont c'était le quatrième passage à la tête de l'équipe nationale après 1994-1995, 1999 et 2001-2002, confirme l'instabilité criarde à la barre technique du "Club Algérie", qui a vu la succession de pas moins de quatre techniciens en l'espace de deux années seulement : le Serbe Milovan Rajevac (juin 2016 - octobre 2016), le Belge Georges Leekens (octobre 2016 - janvier 2017), l'Espagnol Lucas Alcaraz (avril 2017 - octobre 2017) et donc Madjer (octobre 2017 - juin 2018). Trois techniciens étrangers et un local ont tous échoué dans leur mission, ce qui a poussé les observateurs à soulever moult interrogations sur le vrai problème dont souffre cette équipe nationale qui a, dans un passé récent, procuré tant de joie à tout un peuple.