Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé mercredi à Alger, que l'Algérie, avec sa révolution, dérange, par son poids, ses décisions et ses positions, relevant que la meilleure réponse à donner à ceux qui veulent porter atteinte aux symboles de la révolution est d'"écrire l'histoire nationale, de s'en enorgueillir et de la promouvoir". Dans une interview à l'APS à la veille du 56e anniversaire des fêtes de l'indépendance et de la Jeunesse, le ministre a indiqué que les tentatives visant à porter atteinte aux symboles de la révolution et son histoire n'étaient que des actes "individuels et isolés", soulignant que l'Algérie, avec sa révolution, "dérange par son poids, ses décisions et ses positions". La meilleure réponse à donner à ceux-là est d'écrire l'histoire, de s'en enorgueillir, de la promouvoir et de l'enseigner aux générations montantes", a-t-il dit. Concernant les crânes des chouhada de la résistance nationale qui se trouvent en France, le ministre a fait savoir que le nombre "n'est pas défini de manière exhaustive, puisque 31 crânes seulement ont été identifiés jusqu'à présent". A ce propos, il a été convenu avec la partie française de la création de commissions techniques composées de spécialistes chargés du parachèvement de l'opération en France", a indiqué M. Zitouni qui a rappelé l'existence d'une commission algérienne en charge de cette question composée de représentants des ministères des Affaires étrangères, de l'Enseignement supérieur, des Moudjahidine et autres institutions". A une question sur le traitement des dossiers gelés des moudjahidine, le premier responsable du secteur a précisé que la question relative à la "reconnaissance de la qualité de moudjahid a été suspendue, sur décision du Congrès national des moudjahidine", soulignant qu'il existait des "dossiers au niveau du ministère depuis près de 15 ans". L'enquête approfondie menée dans ce sens a démontré, selon le ministre, que "certains dossiers méritent d'être dégelés et réhabilités".